Une semaine après le début du championnat du monde-2015 de hand-ball à Doha, le Qatar est en train de prouver une nouvelle fois qu’il peut être à la hauteur et réussir l'organisation d'un grand événement de la taille d'un mondial, selon les observateurs présents. Entraînements, matchs, transport, restauration, communication, animationà Rien n’est laissé au hasard par les Qataris qui organisent un tournoi tout simplement parfait.
« Le Qatar organise actuellement le meilleur championnat du monde de tous les temps», ne cesse de répéter le président de la Fédération internationale de handball (IHF), l’Egyptien Hassan Moustafa, à chacune de ses sorties. Les trois salles ultra-modernes (Lusaïl, Duhaïl et Ali-Bin Hamad-Al Attiyah Arena) où se déroulent les 84 rencontres sont de vrais joyaux architecturaux.
Le directeur de projet du site Lusaïl avait d’ailleurs déclaré avant la fin du chantier qu’il s’agissait de faire de cette « arena « où l’on jouera aussi au volley-ball et au basket-ball, une « référence internationale».
Tout est moderne dans ces salles: des finitions aux sièges, en passant par l’acoustique, la climatisation, les tableaux d’affichage et l’éclairage. Les salles de presse et de conférence ainsi que les tribunes des médias font, elles, le bonheur des journalistes dont plusieurs ont été invités pour l'événement par le comité d’organisation de Qatar-2015. Venus en force des quatre coins du monde pour couvrir cet événement, les journalistes sont tout simplement « choyés « et ont tout sous la main pour travailler dans les meilleures conditions.
« L’organisation est excellente. Jamais un championnat du monde ne s’était déroulé dans de telles conditions, nous frôlons la perfection. Le comité d’organisation est minutieux et a pensé à tout. Vraiment il n’y a rien à dire», a déclaré à l’APS Mohamed Seïf, rédacteur en chef à l’agence de presse égyptienne MENA (Middle East News Agency).
La presse a ainsi droit notamment à des navettes desservant les salles à partir des hôtels jusqu’au-delà de minuit, la restauration gratuite sur les lieux de compétition, des écrans dans chaque zone de salle pour ne rien rater des rencontres et l’accès à la base de données du Mondial pour avoir toutes les statistiques des rencontres.
Le Mondial de football-2022, un autre défi pour le Qatar
Après avoir organisé, entre autres, les jeux panarabes-2011, les championnats du monde-2014 de natation en petit bassin, le Grand Prix moto sur le circuit international de Lusaïl (qui est une des épreuves du championnat du monde de vitesse moto) et maintenant le Mondial-2015 de handball, le Qatar se tourne vers son plus grand défi, à savoir le Mondial de football qu’un pays arabe organisera pour la première fois en 2022.
« Avec toutes les installations et infrastructures qu’il possède, le Qatar peut facilement organiser la coupe du monde de football. Je vous cite un seul exemple: le thermomètre affiche plus de 50 degrés durant l’été, mais quand je m’assoie dans les tribunes du stade Al-Sadd, j’ai froid tellement c’est climatisé. Ils peuvent vraiment abriter le Mondial durant l’été», raconte le journaliste algérien Anwar Benali, établi à Doha depuis une dizaine d’années.
Grâce à ses infrastructures sophistiquées susceptibles de faire pâlir de jalousie les plus grandes nations, témoigne Claude, journaliste français présent à Doha, « le Qatar est en train de réussir son pari, en attendant d’essayer de convaincre la Fédération internationale de football (FIFA) d’organiser le Mondial-2022 en été». Réponse en mars-2015.