Le pétrole finit quasi stable dans les marchés européens

Publié par DK News le 25-01-2015, 16h56 | 37

Les cours du pétrole ont fini la semaine autour de l'équilibre dans les marchés européens, le nouveau souverain d'Arabie saoudite ayant plaidé pour la continuité dans la politique du royaume pétrolier.
A la clôture des échanges à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 49,16 dollars en hausse de 64 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance a néanmoins perdu 72  cents, à 45,59 dollars.Le prix du baril, qui a plongé d'environ 60% depuis juin, a été affaibli durant le semaine écoulée par la révision à la baisse des projections de croissance mondiale du Fonds monétaires international (FMI).

Le Fonds a estimé que la chute des cours ne suffirait pas à soutenir durablement l'économie mondiale, freinée par des «faiblesses» persistantes en zone euro et un ralentissement chinois sans précédent depuis 25 ans.

Les cours sont erratiques depuis le début de l'année mais les sursauts ponctuels sont souvent d'ordre technique ou dus à des achats à bon compte, la tendance baissière risquant de reprendre, selon des analystes.

Mais vendredi, la mort du roi Abdallah a entraîné quelques incertitudes sur les marchés, l'Arabie saoudite étant le premier exportateur mondial d'or noir et le principal producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). La décision de l'Opep de maintenir inchangé en novembre son plafond de production, largement encouragée par l'Arabie saoudite, le chef de file de l'organisation avait accéléré la chute des cours, qui ont plongé au total de 60% depuis le mois de juin.

Dans son premier discours retransmis à la télévision nationale, le nouveau roi saoudien s'est engagé à continuer sur le chemin de ces prédécesseurs, plaidant également pour l'unité au sein du monde musulman. Les stocks de brut ont gonflé de 10,1 millions de barils, jusqu'à 397,90 millions, lors de la semaine achevée le 16 janvier, se rapprochant d'un record en plus de 80 ans atteint en avril dernier, de 399,4 millions de barils.

La hausse des stocks américains de brut avait été largement imputée au ralentissement de la cadence des raffineries américaines qui ont commencé leur opérations de maintenance.L'euro restait lesté par l'annonce la veille par la Banque centrale européenne (BCE) d'une vaste offensive monétaire pour stimuler la reprise économique en zone euro.