Ain Temouchent : Le Commissariat du festival publie un livre sur le théâtre de marionnettes

Publié par DK News le 28-01-2015, 17h25 | 57

Le commissariat du Festival culturel national du théâtre de marionnettes (Fcntm) d’Ain Temouchent a publié, à l’occasion de la 8ème édition de cette manifestation, prévue du 1er au 7 février, un livre sur le théâtre de marionnettes, a indiqué le commissaire du Festival, Bouarfa Karim.

Intitulée «Théâtre de marionnettes en Algérie et ailleurs» et écrite par le journaliste écrivain Mohamed Kali, cette publication a été présentée lors de la conférence de presse consacrée à la présentation de la 8ème édition de cette manifestation.

«Nous comptons créer un fonds documentaire du festival, dans le but de laisser des archives dans ce sens», a-t-on souligné. Selon son auteur, l'ouvrage de «cette saga depuis les ombres animées à la marionnette moderne» de 198 pages, édité en 2014 par Dar El Kitab El Arabi d’Alger, se veut une contribution à l’évolution du théâtre de marionnettes.

Dans cette optique, il se propose de mettre en perspective ce qui existe par le biais d’un périple à travers l’aventure du théâtre de la manipulation en terre algérienne qu’ailleurs de par le monde.
L’intention étant de lever les préjugés qui minent cet art par méconnaissance tant de la part du grand public que des décideurs à tous les niveaux, a ajouté le journaliste écrivain.

L’institutionnalisation, depuis 2007, du Festival culturel national du théâtre de marionnettes, a sensiblement changé la donne, a encore affirmé Mohamed Kali, pour qui, «la festivalisation de la vie culturelle en Algérie a permis au théâtre de marionnettes de s’extraire de la marginalisation dont il pâtissait.

Loin de verser dans le triomphalisme, il fait remarquer qu’une «certaine évolution» de cet art a été perçue après les sept éditions tenues à Ain Temouchent, devenue capitale de la marionnette.
Selon lui, la première Garagouz algérienne a été perçue en 1848 à Mostaganem.Devenues moyen d’expression et de lutte contre les colons, ces représentations de poupées furent interdites à Alger durant une quinzaine d’années, a-t-il rappelé.

L’intervention des pouvoirs publics à travers le ministère de la Culture a contribué, pour sa part, à l’évolution de cet art, puisqu’il a répondu favorablement à une demande du festival d’Ain Temouchent portant sur la programmation d’une tournée nationale pour les huit troupes engagées en 2013 à la 7ème édition, en plus de la possibilité de bénéficier des aides financières allouées au théâtre, a-t-on souligné.