Tipasa : Vers la réalisation d’une station expérimentale de dessalement d’eau de mer fonctionnant à l’énergie renouvelable

Publié par DK News le 28-01-2015, 18h06 | 38

Une station expérimentale de dessalement d’eau de mer, fonctionnant à l’énergie renouvelable, une première en Algérie, sera réalisée, durant cette année, au niveau du siège de l'Unité de développement des équipements solaires (UDES) de Bou Ismail (Tipasa), à l’initiative du Centre de développement des énergie renouvelables(CDER), a- t-on appris mardi auprès du responsable de cette organisme scientifique, Pr. Yassa Noureddine.

L’information a été révélée au cours d’une rencontre organisée par le CDER à Tipasa, en collaboration avec la chaire UNESCO ûSIMEV (Science des Membranes Appliquée à l'Environnement), dans l’objectif de «l’examen des moyens d’intégration des énergies renouvelables dans le traitement des eaux de mer, des eaux salées du Sahara, et des eaux usées en Algérie», a ajouté ce scientifique.

«L'étude du projet est à un stade avancé», a précisé le Pr .Yassa dans une déclaration à l’APS, en marge de cette rencontre, prévoyant son «lancement au second trimestre 2015». «Cette rencontre nous permettra d’examiner les moyens de coopération avec la chaire Unesco-Simev, soit le transfert technologique pour l’intégration des énergies renouvelables dans les applications des techniques membranaires», a t-il expliqué.

Il a souligné que l’UDES de Bous Ismail, relevant du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), a mobilisé une équipe de chercheurs, qui a mis au point l’étude technique du projet, tout en signalant le lancement des procédures d’acquisition des équipements nécessités pour cette station, à partir de la France.

L’Algérie compte 13 stations de dessalement d’eau de mer, qui consomment actuellement des «sommes colossales en énergie classique», a observé le Pr. Yassa, expliquant par là, la nécessité de lui substituer une nouvelle énergie, afin de «baisser la facture du M3 d’eau» , qui est toujours soutenue par l’Etat, et partant «rationaliser l’usage de l’énergie classique et rallonger la durée d’exploitation des techniques membranaires», a-t-il ajouté .