Syrie : Reprise à Moscou des discussions inter-syriennes

Publié par DK News le 29-01-2015, 15h41 | 37

Les pourparlers entre opposants syriens et des émissaires du président Bachar al-Assad ont repris jeudi à Moscou au lendemain d'une première journée de discussions où ils n'ont pas trouvé d'accord.
Les discussions à huis clos dans une résidence de la diplomatie russe à Moscou ont repris en fin de matinée, a déclaré l'assistant de l'universitaire russe Vitaly Naoumkine, qui intervient comme modérateur dans ces pourparlers, Dmitri Bourmistrov.

Lors de la première journée de discussions, un opposant a déclaré que les débats étaient «moins crispés qu'on pouvait l'imaginer, mais aucun accord n'a été trouvé».

Ces discussions, réunissent 32 membres de différents groupes de l'opposition et les six membres de la délégation officielle, menée par l'ambassadeur de Syrie à l'ONU, Bachar Jaafari, la Coalition nationale de l'opposition syrienne quant à elle n'a pas pris part.

Il s'agit des premières discussions de membres de l'opposition, notamment des représentants du Comité de coordination nationale pour les forces du changement démocratique (CCND) et des Kurdes, avec des responsables du régime depuis l'échec des pourparlers de Genève II en février 2014.

«Nous avons essayé d'insister sur le volet humanitaire, sur  l'approvisionnement en vivres et médicaments», a déclaré cet opposant.

«Les représentants du régime syrien disent que les discussions doivent se poursuivre à Damas, certains dans l'opposition veulent un Genève 3, mais pour  l'instant, il n'y a rien de conclu ou signé et on resté hier (mercredi) sur des  idées générales», a-t-il souligné. Parmi les priorités : l'arrêt des bombardements, la libération des prisonniers politiques, «en priorité les femmes et les enfants», des «mécanismes pour l'acheminement de l'aide humanitaire», la création d'une commission pour les droits de l'Homme et la levée des sanctions internationales contre la Syrie.

Mercredi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait rappelé que «personne n'a l'illusion que quelques jours de discussion vont résoudre tous les problèmes».