La loi de finances 2015 : Un facteur de stabilité socioéconomique en Algérie

Publié par DK News le 29-01-2015, 16h20 | 63

La loi de finances pour 2015 constitue l'un des facteurs de "stabilité politique, économique, sociale et culturelle du pays", a affirmé jeudi à Batna, Mohamed Abbas Maherzi, directeur central au ministère des Finances.

Soulignant les évolutions économiques et sociales dans le pays, ainsi que les mutations qui marquent le contexte national et international, ce responsable a estimé que cette loi "n’a pas été cantonnée à des choix techniques portant sur la révision de certains impôts ou sur l'amendement de règles de procédure, mais fait l'objet d'un choix sociétal visant à mettre en place les conditions propices au développement économique, à la cohésion et la solidarité sociales".

Le conférencier, qui intervenait lors d’une journée d’information sur la loi de finances 2015, organisée par la Chambre de commerce et d’industrie "Aurès", a également indiqué que cette loi s’inscrivait "dans la démarche de mise en £uvre du plan quinquennal 2015-2019", tirait son essence du plan d’action du gouvernement qui s'est fondé sur "la création de richesses à travers un soutien sérieux aux investissements privés et publics productifs et à la compétitivité d’une économie inclusive". 

Les principaux axes de cette loi de finances, qui aspire à répondre à une grande partie des problématiques économiques et sociales du pays, sont la construction d’une économie émergente à travers une politique de ré-industrialisation et de développement agricole et rural, ainsi que de valorisation des secteurs de l’énergie et du tourisme", a encore considéré M. Maherzi.

Il a également fait part de la poursuite de la politique de consolidation et de rentabilisation de l'investissement public, ainsi que de renforcement du climat des affaires, tout en poursuivant la réalisation des grandes infrastructures et la mise en £uvre de mécanismes de suivi et d'ajustement pour une meilleure utilisation des dotations allouées.

La "localisation régionale équilibrée" des projets d'investissement public et privés, afin de créer des pôles régionaux compétitifs, a aussi été évoquée par le même responsable qui a insisté sur la "souveraineté des décisions de l’Algérie en matière économique".