Conférence nationale de consensus : la date définitive sera fixée avec les partis politiques (FFS)

Publié par DK News le 29-01-2015, 19h09 | 36

La date du 23 février prochain annoncée pour la tenue de la conférence nationale de consensus initiée par le Front des forces socialistes (FFS) n’est qu’une proposition du parti, en attendant de fixer un rendez-vous définitif, en concertation avec les partis politiques, pour la tenue de cette conférence, a appris l’APS mercredi auprès du FFS.

«La date indiquée n’est, pour le moment, qu’une proposition. Nous allons rencontrer les partis politiques pour essayer d’arrêter une date définitive», a déclaré le membre du Conseil national du FFS et secrétaire national à l’information, Youcef Aouchiche, à l’APS.

Pour M. Aouchiche, les seuls préalables à cette conférence est d’abord de «s’unir», en suite exprimer «la volonté de d’œuvrer à la construction d’un Etat de droit». 

La conférence initiée par le FFS se veut une étape pour «construire une issue consensuelle, pacifique et démocratique à la situation actuelle et répondre aux immenses défis de demain, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux, sécuritaires ou culturels», explique le parti à travers les différentes rencontres qu'il a eues avec la classe politique et la société civile.

Rappelant que le parti a appelé à cette conférence nationale en avril 2014, M. Aouchiche a estimé que le FFS est en train d’avancer en «toute sérénité» et il essaye en parallèle «d’impliquer directement le citoyen dans ce processus».

Les contacts et consultations menés par le FFS depuis octobre dernier ont permis la tenue de «pas moins de 63 rencontres avec des acteurs politiques et sociaux, ainsi qu’avec des partis politiques, syndicats, associations et personnalités politiques», a fait savoir la même source, précisant que «le FFS se pose comme facilitateur et essayera de rapprocher les points de vue».

«Le plus important pour nous, c’est d’essayer de rapprocher les points de vue et nous pensons que les possibilités existent. Beaucoup de choses ont été faites dans ce sens», a-t-il soutenu.

M. Aouchiche, qui a fait part de «l’optimisme» de son parti quant à la réussite de la conférence, a argumenté que, déjà, le fait de susciter ce débat au sein de la société, que la société s’est familiarisée avec le mot consensus et le fait que le concept dialogue n’est plus un tabou, c’est déjà une «avancée très remarquable».

«Nous allons nous revoir car nous avons convenu avec les partis politiques d’essayer de lever certaines ambiguïtés et se mettre d’accord sur la date, l’ordre du jour et la manière par laquelle  nous allons aborder cette conférence», a rassuré le responsable du FFS.

Soulignant l’importance de réunir «le maximum d’acteurs politiques et sociaux dans le cadre de la conférence pour un large consensus entre les formations représentatives dans le pays», la même source a indiqué que la méthode, en deux étapes, suivies est de «recueillir les propositions (économiques, politiques et sociales) des uns et des autres avant de s’attaquer à élaboration de la matrice du programme de consensus».

«Nous estimons que la conception du FFS est une démarche constructive qui ne concurrence pas d’autre actions. Nous restons disposés au dialogue avec toutes les forces politiques dans le pays, comme les portes du FFS demeurent ouvertes à tous les acteurs politiques qui souhaiteraient participer à cette conférence», a ajouté M. Aouchiche.

«La conférence telle que nous la concevons se veut participative et inclusive. Nous considérons que l’apport du pouvoir est très important pour sa réussite», a-t-il conclu.