Une lourde condamnation au cours du récent procès de Karim, âgé de 29 ans, consume de la drogue, sans profession, repris de justice et résidant à Alger, ce jeune homme est accusé de meurtre sur la personne de sa voisine Yamina, âgée de 71 ans, comme à chaque fois qu’il souffre d’un manque d’argent destiné la plupart du temps à se procurer des psychotropes.
Karim se rend chez sa voisine Yamina, qui le fait rentrer sans penser que cela allait lui coûter la vie. Il bouscule sa voisine violemment puis s’empare d’un couteau et lui assène plusieurs coups de couteau, puis il quitte le domicile en emportant l’arme du crime, l’argent et les bijoux.
Alertée par un voisin suite à la découverte macabre, la police s’est dépêchée sur les lieux du crime et a procédé en présence du procureur de la République et du médecin légiste, au transfert du corps de la victime vers la morgue.
Aussitôt arrêté par les éléments de la police judiciaire, Karim fut placé sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur pour homicide volontaire. Karim fut emprisonné pour meurtre en endossant les articles 30, 254, 263 alinéa du code pénal.
A sa comparution lors de la dernière session criminelle près le tribunal d’Alger, le mois de janvier 2014, l’accusé reconnut tous les faits retenus contre lui, Karim plaide coupable. Le président ne manquera pas de rappeler le passé de l’accusé. Karim avait un casier judiciaire bien chargé.
Les faits sont clairs et le représentant du ministère public ne fait que les décrire afin de prouver toute la sauvagerie de l’accusé envers sa voisine, «je prie l’honorable cour de n’accorder aucune clémence à cet individu». Il requiert ensuite une peine de 20 ans de réclusion criminelle.
L’avocat de la défense sollicite la clémence de la cour, il demande les circonstances atténuantes en faveur de son mandant.
La cour se retire pour délibérer, le verdict tombe enfin : Karim est condamné à 16 ans de réclusion criminelle.