Leekens furieux contre l'arbitre

Publié par DK News le 01-02-2015, 18h14 | 37

Le sélectionneur belge de la Tunisie, Georges Leekens, était très remonté contre l'arbitre mauricien du quart de finale de la CAN-2015, perdu 2-1 (ap) contre la Guinée équatoriale, samedi à Bata, affirmant qu'il a sifflé, entre autres, «un penalty inacceptable».

Le referee Rajindraparsad Seechurn avait accordé un penalty litigieux à la Guinée équatoriale pendant les arrêts de jeu du temps règlementaire, permettant à Balboa d'emmener les deux sélections vers une prolongation, pendant laquelle ce même joueur a offert la qualification à la Guinée équatoriale, sur coup franc.

«Le résultat a été forcé en faveur de l'équipe qui jouait à domicile», a affirmé Leekens en conférence de presse. «J'avais annoncé la veille de cette rencontre que j'espérais que l'arbitre soit à la hauteur, mais il ne l'a pas été. C'est vraiment dommage et nous sommes malheureux, car la Tunisie ne mérite pas ça. C'est une injustice» a poursuivi le Belge.

D'après Leekens, le défenseur tunisien Hamza Mathlouthi «n'a même pas touché le joueur» équato-guinéen Ivan Bolado Palacios, faisant que le penalty n'aurait jamais dû être sifflé.«Je suis entraîneur depuis 30 ans et j'ai vu beaucoup de choses, notamment, lorsque j'ai travaillé à l'étranger, mais ça, on ne peut pas l'accepter. Le coup franc, d'accord, il était valable, mais le penalty est inacceptable» a encore tenu à préciser le Belge.

Le dépit de Leekens provient essentiellement du fait que la sélection tunisienne a subi d'autres «injustices» tout au long de ce tournoi et qui, à l'usure, ont fini par provoquer son dégoût.
«On n'a pas été traités convenablement pendant les deux semaines que nous avons passées ici, et ça, on ne l'a pas mérité» a révélé Leekens.

«Deux penalties ont été sifflés en notre défaveur, au moment où les deux penalties dont on aurait dû bénéficier n'ont pas été sifflés. C'est beaucoup en quatre matchs» a considéré le Belge. «Une fois, d'accord, deux fois, d'accord, trois fois c'est difficile, quatre fois c'est trop!» a-t-il conclu.