22e Sommet ordinaire de l'UA à Addis-Abeba: Le président sahraoui plaide pour l’accélération du règlement de la question sahraouie

Publié par DK News le 01-02-2014, 16h04 | 30

Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a appelé à Addis-Abeba les dirigeants africains à accélérer le règlement de la question sahraouie «dans le cadre de la légalité internationale et à travers le référendum d'autodétermination que l'Afrique a été la première à adopter».

Dans une intervention au cours du débat des chefs d'Etat et de gouvernement africains réunis depuis jeudi dans le cadre du 22ème sommet ordinaire de l'Union africaine (UA) pour examiner le rapport du conseil de paix et de sécurité, le président sahraoui a indiqué que «l'Afrique ne peut pas rester les bras croisés alors que le peuple sahraoui subit les violations des droits de l'hommes et le pillage de ses ressources naturelles».

Pour le président sahraoui, l'Afrique doit agir face aux violations des droits de l'Homme du peuple sahraoui, au pillage de ses richesses naturelles et la division de ses territoires par le mur de la honte et les millions de mines antipersonnel. Il a rappelé que «c'est l'organisation panafricaine qui est l'initiatrice de cette solution et les efforts internationaux actuels sont basés sur le plan du règlement africain de 1991 approuvé par les deux parties au conflit (Sahara Occidental et Maroc) et adopté par le conseil de sécurité.

«Les Nations unies et l'onu sont partenaires et garants de ce processus qui doit donner lieu à un réferendum intègre et équitable pour l'autodetermination du peuple sahraoui», a insisté M. Abdelaziz pour qui l'Afrique ne doit pas oublier un seul instant que sa libération ne sera complète qu'avec la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie du continent.

Le président sahraoui a appelé l'Union africaine à assumer ses responsablités en tant que partenaire des Nations unies et à agir avec efficience pour faire cesser une situation que la loi et la morale rejettent et qui concerne une occupation militaire illégale de parties du territoire de la République sahraouie.