M’sila : Le marché des fruits et légumes nécessite d’autres mécanismes de régulation

Publié par DK News le 04-02-2015, 17h48 | 109

La situation actuelle du marché des fruits et légumes dans la wilaya de M’sila nécessite la mise en place d’autres mécanismes de régulation pour faire "face à la flambée des prix", a estimé mercredi le directeur des services agricoles (DSA), Abdelaziz Boulefrakh.

L’accompagnement des agriculteurs lors de la commercialisation de leurs productions agricoles dans les différents points de vente, l’exploitation du marché de gros des fruits et légumes réalisé et non encore exploité à Boussaâda et l’engagement d’une réflexion pouvant déboucher sur l’identification des intermédiaires générant le phénomène de la spéculation, pourraient constituer une solution, a préconisé ce même responsable.

Les enquêtes menées sur le terrain par les services agricoles depuis début janvier dernier, basées sur les déclarations des producteurs de légumes de la région, particulièrement ceux qui se sont spécialisés dans la plasticulture, ont démontré que la différence de prix "dépasse de trois fois ceux proposés sur les sites de production", a affirmé M. Boulefrahk.

"Le prix des piments et des poivrons proposés à 45 dinars/kg sur champ dépassent, par exemple, les 200 dinars dans les marchés de détail et c’est la même chose pour les carottes (9 dinars sur site de production contre 60 dinars au détail) les tomates et les pommes de terre", a-t-il détaillé.

La production des légumes cultivés sous serre a pourtant connu, ces cinq dernières années, une forte augmentation puisqu’elle est passée de moins d’un million de quintaux à deux millions de quintaux actuellement, dans cette wilaya qui dispose de 2.000 serres, selon la même source qui prévoit la réalisation de 5.000 autres à l’horizon 2019.