Le parti du FLN réitère ses conditions pour participer à la Conférence du consensus national

Publié par DK News le 06-02-2015, 18h28 | 39

Le parti du Front de libération nationale (FLN) a réitéré jeudi ses conditions pour participer à la Conférence du consensus national initiée par le Front des forces socialistes (FFS).

Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani a précisé lors d'une rencontre de concertation avec l'Alliance nationale républicaine (ANR) que le «parti refuse d'être présidé dans le cadre de l'initiative du consensus national» car il s'agit, a-t-il dit, du «parti de la majorité».

Le parti refuse aussi, a-t-il ajouté, de «remettre en cause la légitimité des institutions en place partant de la Présidence de la République aux Institutions élues». «Il s'agit d'une ligne rouge à pas  franchir», a-t-il estimé.

M. Saadani a, en outre, exigé que les rencontres du parti se déroulent avec les autres formations politiques et «non pas avec des personnes ou associations representant la société civile» ajoutant «si l'initiative est nationale, les préparatifs devraient être de même en s'accordant préalablement sur la liste des participants». M. Saadani a estimé que «ces questions n'ont pas encore atteint la phase de maturité» mais le parti du FLN, a-t-il dit, «encourage toute initiative en faveur du consensus national et du resserrement des rangs».

Pour sa part, le secrétaire général de l'ANR, Belkacem Sahli qui s'est félicité de l'initiative du consensus national, a réaffirmé la disposition de son parti à «enrichir cette démarche et à lui réunir les conditions de succès pour resserrer les rangs de tous les Algériens».M. Sahli a, toutefois, émis «certaines réserves» quant à l'initiative du FFS appelant à «la moralisation de la vie politique» et à la «nécessité de dépasser les débats stériles».

Il a par ailleurs appelé au «renforcement de l'unité nationale et de la cohésion sociale» à travers «le parachèvement des réformes politiques par une révision consensuelle de la Constitution à même de consolider la démocratie et les libertés».