Ain Témouchent : La troupe Adim Fatiha remporte le grand prix du festival du théatre des marionnettes

Publié par DK News le 07-02-2015, 16h52 | 65

La troupe de l’association du théâtre de jeunes «Adim Fatiha» de Sidi Bel Abbes a remporté, samedi à Ain Temouchent, le grand prix du festival national culturel du théâtre de marionnettes (FNCTM) pour sa pièce «Nemla oua Sersour» (La cigale et la fourmi).

Composé de six artistes et d’un régisseur, âgés entre 20 et 30 ans, cette troupe a enlevé le prix du meilleur spectacle complet, doté d’une enveloppe de 350.000 dinars.Ecrite, réalisée et mise en scène par Douila Noureddine, responsable de la troupe, cette pièce de 40 minutes met en relief cette fable de La Fontaine, connue de tous, mais  avec des modifications.

«J’ai pris les côtés positifs de la fourmi, soit le travail et la rigueur, et ceux de la cigale, plus versée dans la musique et les loisirs. Je considère que les jeunes spectateurs ont besoin d’un équilibre psychologique», a-t-il indiqué à l’APS.

C’est la troisième fois que cette troupe remporte le grand prix du festival d’Ain Temouchent puisqu’elle a été déjà lauréate à deux reprises du grand prix du festival (2009 et 2011). Elle a, également, remporté, au festival d’Ain Temouchent, les prix de meilleurs manipulateurs (2012), interprétation (2013), rappelle-t-on.

Cette troupe, créée en 1981, active dans la formation où cinq écoles et deux CEM sont suivis par ses soins, faisant passer le nombre de ses adhérents entre 250 et 300.Les autres prix sont revenus à l’association «Chihab» d’Annaba pour la meilleure réalisation, l’association «Wissal» de Laghouat pour le prix du jury et l’association de théâtre de jeunes et de l’enfant de Sidi Lahcène à Sidi Bel Abbes pour la meilleure scénographie.

Trois artistes ont décroché les prix des meilleurs manipulateurs de marionnettes, en l’occurrence Mohamed Miloud d’Ain Temouchent, Lynda Ghenam de Constantine et Houari Bourahla de Chlef.
A l’instar de la 7ème édition, les recommandations du jury ont insisté sur la faiblesse des textes de cette édition, constituant «le talon d’Achille de l’art de la marionnette d’où la nécessité de lancer des formations dans ce cadre», a-t-on indiqué.

Les autres recommandations du jury ont porté sur l’ouverture des champs de formation au profit des artistes, depuis la manipulation de la marionnette jusqu’à la scénographie et la réalisation. Le recours aux anciens artistes permettra, également, à cet art de progresser, a-t-on estimé. Enfin, le jury a invité les membres du Commissariat du Festival à honorer les anciens artistes qui ont consacré leur vie à la marionnette, à l’instar d’Abdellah Kriou, Mouffok Djillali et Said Mimoun.

Abritée par le complexe culturel d’Ain Temouchent, la cérémonie de clôture a été marquée par la projection d’un documentaire sur cette 8ème édition, caractérisée par la présentation de pas moins de 64 spectacles à travers la wilaya.