Le président du CR Belouizdad, Réda Malek, s'est dit jeudi optimiste quant à la réussite de l'opération d'ouverture du capital de la société sportive par actions (SPA) que vient de lancer le conseil d'administration de son club de Ligue 1 de football, alors que d'autres expériences du genre ont été vouées à l'échec dans la plupart des autres formations professionnelles en Algérie.
«On mise énormément sur l'ouverture du capitale de notre SPA afin de donner une autre dimension au club qui continue de faire face à d'énormes problèmes sur le plan financier», a déclaré Malek à l'APS.
Le conseil d'administration du CR Belouizdad, réuni jeudi dernier, a annoncé l'ouverture du capital de la société sportive par actions (SPA), dont le club sportif amateur (CSA) que préside Mokhtar Kalem, est l'actionnaire majoritaire.
«Ce serait une bonne chose si on parvient à vendre au moins 50% des actions à d'éventuels investisseurs. Cela permettrait de régler beaucoup de problèmes financiers du club», a encore estimé le boss belouizdadi, assurant que certains opérateurs économiques se sont déjà manifestés pour s'offrir des parts dans la SPA du CRB, mais sans pour autant dévoiler leurs identités.
Le CRB, qui poursuit son réveil en championnat au point de pointer à la 3e place après 22 journées de compétition, n'est pas le premier club professionnel à avoir opté pour une telle mesure, mais force est de constater que l'opération a échoué dans la majorité des autres équipes, toujours confrontées à une crise financière aigue depuis le passage du football algérien au professionnalisme en 2010.
Seule l'USM Alger s'est adjugée un repreneur privé de taille, l'homme d'affaires Ali Haddad, tandis que le MC Alger, le CS Constantine et la JS Saoura, ont été repris par Sonatrach, pour le premier, et par deux des filiales de cette entreprise, pour les deux autres clubs.