USA-Irak-Syrie : L'Irak n'a pas demandé d'intervention étrangère au sol

Publié par DK News le 12-02-2015, 16h13 | 25

L'Irak n'a pas demandé aux pays étrangers de fournir des moyens en vue d'une intervention au sol, a assuré jeudi à Sydney le ministre irakien des Affaires étrangères, Ibrahim al-Jaafari. Le président américain a engagé une offensive politique pour convaincre des élus de soutenir sa stratégie pour vaincre l'organisation autoproclamée.

Etat islamique (Daech) tout en promettant que les Etats-Unis n'enverraient pas leurs soldats combattre dans une opération terrestre d'envergure. Aucune «nouvelle intervention terrestre d'envergure au Moyen-Orient» ne sera lancée, a déclaré M. Obama, écartant ainsi le spectre d'une nouvelle guerre d'Irak après celle qui a coûté la vie à près de 4.500 soldats américains entre 2003 et 2011.

De passage à Sydney, le chef de la diplomatie irakienne, Ibrahim al-Jaafari, a assuré que son pays «n'avait jamais demandé une contribution de forces terrestres». «Nous avons dressé une liste de directives» pour la formation d'une coalition internationale susceptible d'apporter un soutien aérien, de la formation et du renseignement, a-t-il expliqué au cours d'une conférence de presse.

«Le message que l'Irak a transmis au Conseil de sécurité (des Nations unies) n'a jamais fait état d'une demande que des troupes terrestres entrent sur le territoire irakien pour mener de telles opérations», a assuré M. Jaafari. «Les forces irakiennes gagnent du terrain sur les membres de Daech et ne manquent pas d'hommes», selon le chef de la diplomatie irakienne. «Nous sommes au début d'une guerre majeure et la situation pourrait changer», a-t-il toutefois ajouté.

Les avions américains bombardent Daech depuis le 8 août en Irak, et depuis le 23 septembre en Syrie. Selon le président américain, plus de 2.000 frappes aériennes ont été menées. Environ 1.830 militaires assistent déjà les forces irakiennes sur le terrain.

Barack Obama souhaite désormais intensifier l'offensive contre Daech tout en rassurant ceux qui, aux Etats-Unis craignent un engagement durable coûteux .