
L'Assemblée populaire nationale (APN) a connu durant la session d'automne un débat «libre» où «tous les points de vue ont été exprimés sans exclusive», a indiqué le président de l'APN, Larbi Ould Khelifa, dans son discours de clôture de cette session.
«L'Assemblée populaire nationale a connu durant cette session un débat libre où tous les points de vue ont été exprimés sans exclusive parmi les vingt-six partis qui y sont représentés, outre les indépendants», a souligné M. Ould Khelifa, précisant que cela est «en effet un modèle de démocratie consacré au sein du Parlement et non une démocratie de façade».
Selon le président de l’APN, la session s'est caractérisée par «la richesse de son bilan» avec l'examen et l'adoption notamment de loi de finances 2014 «qui a connu des débats pertinents» et suivie par la loi portant règlement budgétaire pour 2011 qui sera présentée à l'avenir dans les délais proposés par les députés.
La session d'automne a enregistré également, l'adoption de la loi minière, la loi modifiant et complétant l'ordonnance portant code pénal qui est venue après l'adoption de la loi portant organisation de la profession d'avocat, a relevé M. Ould Khelifa.
Il s'agit aussi de la loi relative aux titres et documents de voyages, la loi relative à l'activité audiovisuelle qui sont parmi les textes qui ont suscité «de grands débats aussi bien en commission qu'en plénière», a-t-il dit.
Evoquant la mission de contrôle qui incombe à l'institution législative, le président de l'APN a noté que les élus ont organisé des visites sur le terrain et participé aux nombreuses visites effectuées sur le terrain par le Premier ministre dans différentes wilayas.
Il a souligné notamment que les membres du gouvernement ont répondu durant cette session à 97questions écrites et 57 questions orales de députés.Plusieurs journées ont été aussi organisées, a ajouté le président de l'APN, citant le congrès international sur la participation effective et durable de la femme dans les assemblées élues, la journée sur la téléphonie 3G et celle consacrée au rôle de la recherche scientifique dans le développement et la modernisation des armées ainsi que la journée sur le moyen de transformer les déchets en ressource économique.
Par ailleurs, M. Ould Khelifa a estimé que la réconciliation nationale initiée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, «a permis au train du développement, tous secteurs confondus, de démarrer à la vitesse requise, tant au niveau des infrastructures de base qu'au niveau de la création de la richesse réelle de l'Algérie».
Les évènements de Ghardaïa sont semblables à tout différend entre les membres d'une même famille
Les évènements survenus à Ghardaïa sont semblables à «tout différend» entre les membres d'une même famille, a indiqué le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Larbi Ould Khelifa.
«Ce qui est arrivé à Ghardaïa est semblable à tout différend qui naîtrait entre les membres d'une même famille, à Ghardaïa ou dans toute autre wilaya de notre grande maison Algérie», a souligné M. Ould Khelifa dans son allocution de clôture de la session d'automne de l'APN, lançant, dans ce cadre, un appel pour préserver «les intérêts de la République».
«En deuxième lieu, nous devons veiller sur les intérêts suprêmes de notre jeune République, exposée à ce climat trouble qui secoue la scène internationale minée par les menaces de l'ingérence étrangère et la propagation, sans préavis, de crises créées de toutes pièces», a expliqué le président de l'APN.
Par ailleurs, dans une allocution lors de la clôture de la session d'automne du Conseil de la Nation, M. Bensalah a salué «tous les efforts consentis par les sages parmi les enfants de l'Algérie en faveur d'un retour à la normale dans la wilaya de Ghardaïa».
M. Bensalah a mis l'accent sur la nécessité de «placer l'intérêt suprême du pays au-dessus de toute considération».Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait présidé à Ghardaïa, la célébration officielle du Mawlid-Ennabaoui dans le cadre des démarches entreprises afin d'apporter les solutions appropriées auxquelles aspirent les citoyens pour restaurer la quiétude et la sérénité à Ghardaïa après les échauffourées entre jeunes enregistrées la fin de l'année dernière dans plusieurs de ses quartiers de la ville.
Sur instruction du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre s'est impliqué personnellement dans la recherche d'une solution définitive à ces incidents récurrents entre groupes de jeunes dans la wilaya.
A l'issue de cette rencontre, plusieurs décisions ont été prises afin de permettre le retour à la normale à Ghardaïa, notamment la création au niveau des communes touchées d'un conseil de sages, un «espace d'arbitrage et de conciliation» sur la base de la «coexistence harmonieuse et pacifique» ancestrale qui prévalait dans cette wilaya.
M. Sellal avait également indiqué lors de sa dernière visite à Blida «qu'il n'y a aucun problème entre les rites Ibadite et Malékite» précisant que les deux écoles étaient «proches».