L'attaque survenue samedi après-midi à Copenhague, faisant un mort et trois blessés, est un «acte terroriste», a affirmé la Première ministre danoise, Helle Thorning-Schmidt.
Le Danemark a été aujourd'hui frappé par «un acte terroriste», a souligné la responsable danoise dans un communiqué, ajoutant que tout porte à croire qu'il s'agit «d'une tentative d'assassinat politique et d'un acte terroriste».
Elle a ajouté que les services de police ont été mobilisés à travers tout le pays pour capturer les assaillants. «Nous ferons tout pour trouver les coupables et les traduire devant un tribunal», a-t-elle fait savoir.
«Nous avons devant nous des jours difficiles lors desquels notre solidarité sera testée. Mais au Danemark, nous ne céderons jamais à la violence», a souligné la Première ministre.
Lors d'une brève conférence de presse, un porte-parole de la police de Copenhague a déclaré que la police considère cette fusillade comme un acte terroriste.
A l'issue de la conférence de presse, les services de renseignement danois (PET) ont affirmé dans un communiqué que l'attaque a été planifiée.«Tout indique que cet acte a été planifié», indique le communiqué, qui ajoute que «l'attaque démontre que la menace terroriste contre le Danemark continue d'être sérieuse».
Une personne a été tuée et trois autres ont été blessées dans des tirs visant un café abritant un débat sur la liberté d'expression, a indiqué la police.Les deux tireurs sont toujours en fuite, a ajouté la police, qui a retrouvé le véhicule utilisé par les assaillants.La personne tuée dans l'attaque est un citoyen danois âgé de 40 ans, selon la même source, qui a ajouté que trois policiers ont été blessés à l'extérieur du bâtiment.
Le café, visé par l'attaque, abritait un débat organisé sous le thème «l'art, le blasphème et la liberté d'expression», avec la participation du dessinateur suédois Lars Vilks, auteur en 2007 de caricatures blasphématoires du Prophète Sidna Mohamed (Paix et Salut sur Lui).La police danoise pense que Vilks était la cible de l'attaque.
Un important dispositif de sécurité était pourtant mobilisé à l'occasion de cette réunion. En 2010, des individus avaient tenté de mettre feu à la maison de Lars Vilks, qui bénéficie d'une protection policière.