Bordj Bou Arreridj : conférence-débat pour saluer la mémoire du chahid Saïd Bouali

Publié par DK News le 16-02-2015, 17h14 | 98

Les participants à une rencontre organisée dimanche à Bordj-Bou-Arreridj, à l’initiative de l’association Machaâl Echahid, ont salué la mémoire du chahid Said Bouali, dit «La Motta», membres des «22» qui décidèrent du déclenchement de la Révolution.

La rencontre organisée au complexe culturel Aicha Haddad  de Bordj Bou Arreridj a été organisée à l’occasion de la journée nationale du chahid, dans le cadre d’une semaine culturelle initiée par l'association Machaâl Echahid.

Il a notamment été rappelé que Saïd Bouali était né dans la région des Bibans, dans la commune de Heraza (ouest de la wilaya) qui fut l’un des théâtres des douloureux évènements du 8 mai 1945.

Les intervenants, historiens et moudjahidine, ont souligné devant Abdelhamid et Fatima-Zohra, frère et sur du chahid, que Saïd Bouali, connu à Constantine sous le sobriquet «La Motta», avait totalement rejeté le colonialisme et «voulait le combattre par tous les moyens». Mohamed Zaadi, de l’université d’Alger, a affirmé que le chahid croyait à la cause nationale depuis son plus jeune âge et dès son établissement à Constantine. Il avait pris fait et cause pour l’indépendance en commençant par adhérer aux scouts musulmans algériens à l’âge de 12 ans, avant de rejoindre, trois ans plus tard, le parti du peuple algérien (PPA).

Saïd La Motta avait organisé plusieurs réunions à Ouaghagh, son lieu de naissance, en dépit de son jeune âge, puis milité jusqu’à la fondation de l’Organisation Spéciale (OS).Saïd Bouali, connu pour son assurance et sa foi solide, fut arrêté après le déclenchement de la Révolution (le 6 novembre 1954) avec de nombreux militants, à Constantine. Il fut torturé sans divulguer la moindre information aux policiers.

Condamné à 4 ans de prison, il fut incarcéré au Coudiat, à Constantine, à Serkadji (Alger), puis à Berrouaguia (Médéa), a rapporté son frère Abdelhamid. Libéré en 1958, il rejoignait les rangs de la lutte armée et tomba au champ d’honneur, en 1959, au djebel Teghrara, entre Hadjout et Hammam Righa.

Le CNAPEST réussit son premier jour de grève

Le secteur de l'éducation connaît une vague de contestation. Mécontents de leur situation actuelle, le Cnapest débute une grève pour une journée renouvelable. La cause : l'absence d'engagements concrets de la part de la tutelle, note M. Hakas, coordinateur du CANPEST au niveau de la wilaya de Bordj Bou Arreridj. Selon lui, la ministre de l'Éducation nationale « maintient sa politique de fuite en avant ». L'appel du ministère au dialogue et à la concertation est qualifié « de poudre aux yeux » de la part du syndicat.

Hier matin, des dizaines de lycées de la wilaya de Bordj Bou Arreridj,  ont été paralysés durant ce premier jour de débrayage, considéré comme une «réussite totale» par les organisateurs qui annonce un taux de plus 81,20%, alors qu'une source de la direction de l'éducation avance un taux de suivi qui ne dépasse pas les de 20%.