Le poète Abou El Kacem Khemar honoré lors du festival international de poésie à Biskra

Publié par DK News le 19-02-2015, 15h47 | 62

Le poète Abou El Kacem Khemar a reçu, mercredi à Biskra, un émouvant hommage aussitôt après l’ouverture de la première édition du festival culturel international de la poésie arabe classique. Le poète était visiblement ému de cette reconnaissance témoignée par ses pairs, qu’il a qualifiée d’»inestimable» avant de la dédier à la créativité littéraire arabe.

Le commissaire du festival, Ahmed Mouadaâ, a considéré que Khemar est une plume au «talent indéniable» qui a marqué de son empreinte la littérature algérienne «sur plusieurs décennies».
Né en 1937 à Biskra, Abou El Kacem Khemar a notamment fréquenté l’institut Ibn Badis de Constantine avant de se rendre en Syrie pour poursuivre ses études.

Il est l’auteur de plusieurs recueils poétiques dont «Dhilal oua asdaa» (ombres et échos), «Rabiî el Djarih» (mon printemps blessé) et «Malhamet el boutoula oua el hob» (épopée de l’héroïsme et de l’amour).

Le 1er festival culturel international de la poésie arabe classique réunit à la salle de cinéma de la station thermale de Biskra quelque 80 poètes Algériens, Tunisiens, Syriens, Palestiniens, Egyptiens et Jordaniens qui déclameront des passages de leurs £uvres tout au long de la manifestation.


Ouverture à Biskra du 1er festival international de poésie arabe classique

La première édition du festival culturel international de poésie arabe classique s’est ouverte mercredi à la salle de cinéma de la station thermale Hammam-Essalihine de Biskra.

La rencontre, officiellement instituée par le ministère de la Culture, «consacre la place accordée à la création poétique dans le pays et dans la région des Ziban», a indiqué le commissaire du festival, Ahmed Mouadaâ.

Cette rencontre littéraire, qui constitue «une tribune et un espace de rencontre pour les poètes arabes», érige l’Algérie en «carrefour des intellectuels et des poètes arabes», a ajouté M. Mouadaâ, mettant l’accent sur «la dimension humaine de cette poésie».

Le festival, dont l’ouverture a vu la présence d’un représentant de l’ambassade de l’Etat de Palestine à Alger, a été marquée par la projection d’un documentaire réalisé par la direction locale de la culture sur la poésie de la résistance palestinienne, notamment celle de la grande figure disparue
Mahmoud Darwish qui reste, a-t-on souligné, «l’un des plus grands poètes du XXème siècle».

En marge du festival, une exposition a été organisée sur le secteur de la culture dans la wilaya de Biskra avec son réseau de 20 bibliothèques et son annexe de l’école des Beaux Arts.

Plus de 80 poètes nationaux ainsi que de Tunisie, de Syrie, de Palestine, d’Egypte et de Jordanie se relayeront à la tribune pour déclamer leurs textes, tout au long de cette manifestation d’une semaine qui donnera également lieu à une conférence sur «la créativité poétique, la mondialisation et les perspectives de la poésie arabe».