Plusieurs pays européens se sont prononcés en faveur d'une reprise du dialogue avec les autorités syriennes et du retour de leurs missions diplomatiques à Damas, rapporte jeudi l'agence de presse Reuters.
Parmi les pays ayant émis de tels appels ou étant prêts à les soutenir figurent l'Autriche, la Bulgarie, le Danemark, l'Espagne, la Roumanie, la Suède et la République tchèque, qui n'a pas rappelé ses diplomates de Syrie.
La Norvège et la Suisse, qui ne font pas partie de l'Union européenne, partagent également cette position, précise l'agence.
Pour leur part, le Royaume-Uni et la France restent hostiles à l'idée de renouer le dialogue avec le gouvernement syrien, estimant que «le président syrien Bachar el-Assad a perdu sa légitimité et doit par suite abandonner son poste en tant que condition préliminaire à toute négociation».
La scission au sein de l'UE face au problème syrien est devenue plus évidente sur fond d'intensification des activités de l'organisation autoproclamée «Etat islamique (EI/Daech), qui a proclamé «un califat» sur les territoires syriens et irakiens passés sous son contrôle.
Ces derniers mois, l'EI a multiplié ses attaques en Libye, profitant du chaos politique qui règne dans le pays.