Bousmail (Tipasa): Les fonctionnaires de l'APC ferment le siège de la commune suite à la condamnation de son président

Publié par DK News le 20-02-2015, 16h07 | 43

Les fonctionnaire de l’APC de Bousmail (Tipasa) ont fermé jeudi le siège de la commune en signe de solidarité avec le président de l’Assemblée populaire (P/APC) condamné, lundi passé, par le tribunal criminel près la cour de Blida à une peine de cinq ans de prison ferme, pour «faux et usage de faux de documents officiels», a-t-on constaté.

Les fonctionnaires, rejoints dans la journée par de nombreux citoyens, ont demandé la révision de la peine prononcé à l’encontre du P/APC, Smail Remla, et de diligenter une enquête approfondie sur la période de gestion de ce dernier, en poste depuis janvier 2013, afin de faire toute la lumière sur les accusations portées contre lui, selon les propos recueillies auprès des contestataires.

Le P/APC de Bousmail (FLN), actuellement en détention, avait fait l’objet d’une plainte de membres de l’Assemblée l’accusant de «falsification d’une délibération portant désignation de vice-présidents et de suppléants, sans les avoir consultés».

Une délibération qui  n’a pas été approuvé, en son temps, par les services de l’administration. Des représentants du personnel de la commune ont été reçus, dans la journée, par le chef de cabinet du wali de Tipasa, Mahfoud Bouzertit, qui leur a réaffirmé le soutien de l’administration à cet élu, indiquant également qu’un appel a été introduit auprès de ce tribunal, avant de les exhorter à reprendre le travail.

Contacté par l’APS, le chef de cabinet a fait savoir que les services de la wilaya restent solidaires avec le P/APC mis en cause, estimant que l’erreur commise, à l’origine de cette poursuite judiciaire, est «à mettre sur le compte de l’inexpérience et n’aurait jamais dû prendre le chemin des tribunaux».

Il a précisé, dans le même sillage, que l’enquête diligentée par l’inspection générale de la wilaya n’avait rien décelé d’anormal et qu’il s’agissait, d’après elle, d’une simple erreur de procédure administrative, soulignant que la délibération incriminée n’a pas été approuvée par les services de la wilaya et l’affaire aurait dû s’arrêter à ce stade.