Le FC appelle à la préservation de la stabilité et de l'unité du pays

Publié par dknews le 20-02-2015, 18h12 | 22

Le Front du changement (FC) a appelé vendredi à Alger à la préservation de la stabilité de l'Algérie et à la consolidation de l'unité nationale à travers le renforcement des rangs pour gagner la bataille démocratique et faire face aux menaces extérieures. 

Intervenant à l'ouverture des travaux de la session ordinaire du conseil consultatif du parti, M. Menasra a souligné "la nécessité d'£uvrer à la préservation de la stabilité du pays et de l'unité nationale pour faire face aux menaces extérieures en raison des conflits que connaît la région". 

Pour ce faire, M. Menasra a proposé de parvenir à un "consensus sur le changement démocratique pour consacrer la démocratie et prémunir les  jeunes en leur inculquant l'amour de la patrie, cette catégorie "étant la plus visée par le terrorisme". 

Il a également plaidé pour la consolidation des institutions de l'Etat par des réformes à travers une "constitution consensuelle", "le dialogue"  et des "élections régulières" outre la consécration du dialogue politique  et social pour le règlement de tous les problèmes, y compris professionnels, en vue de prémunir l'Algérie de toute exploitation des différends visant  à porter atteinte à ses intérêts. 

Il est important de "faire face à la corruption qui entrave les efforts de développement" afin de "renforcer les institutions de l'Etat" et préserver ainsi la stabilité du pays", a-t-il ajouté. 

Par ailleurs, le président du FC a estimé que le terrorisme n'est pas un phénomène local mais plutôt mondial et transfrontalier.  

A  ce propos, M. Menasra a évoqué la rencontre sur la lutte contre "l'extrémisme violent" organisée récemment par les Etats-Unis, accusant  les grandes puissances d'avoir produit le terrorisme par "l'occupation,  l'oppression et l'exploitation des richesses des peuples". 

Selon le même responsable, les solutions à ce problème sont entre les mains de ceux qui l'ont produit, ajoutant que ce phénomène "doit être traité sur les plans intellectuel, politique, scientifique et social" .    
Dans une déclaration à la presse en marge des travaux , M. Menasra a indiqué que son parti ne prendra part au mouvement de protestation prévu pour le 24 février en cours, auquel a appelé la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) si ce mouvement "n'est pas autorisé par les autorités".  

Il a expliqué la position de sa formation par le refus de prendre part à toute activité "interdite qui pourrait mener à une confrontation".  Le parti souhaite que l'opposition propose ses alternatives de "manière pacifique", a-t-il expliqué.

Le FC soutient le dialogue auquel prennent part toutes les parties (pouvoir et opposition), a fait savoir M. Menasra qui estime qu'il "ne peut y avoir de consensus sans l'implication du pouvoir".   Il a rappelé dans ce sens le soutien de son parti à l'appel du Front des Forces socialistes (FFS) à la tenue d'une conférence de consensus  national.