Chute des prix pétroliers: Mme Hanoune insiste sur la rationalisation des dépenses publiques

Publié par dknews le 20-02-2015, 18h13 | 31

La Secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a insisté, vendredi à Alger, sur la nécessité pour l’Etat de «rationaliser» et de «recentrer» les dépenses publiques pour faire face à la conjoncture économique marquée par la chute du prix du pétrole.

La leader du PT, qui intervenait à l’ouverture des travaux du comité central de son parti, a également mis en garde contre des mesures de rationalisation «en trompe-l’£il» et convié le gouvernement à entreprendre les mesures à même d’éviter l'impact négatif de l’évolution actuelle du marché mondial énergétique. «Nous avons, certes, des réserves de change importantes, mais personne ne peut prédire précisément de quoi sera fait demain.

D'où la nécessité d'exproprier les prédateurs et de récupérer le patrimoine de la nation, pillé à l’intérieur et à l’extérieur des entreprises», a-t-elle suggéré.

Abordant la question du gaz de schiste, Mme Hanoune a qualifié de «biaisé» le débat qui l’entoure et jugé nécessaire que l’Etat rassure la population sur «l'enjeu national» que cette question représente et les mesures prises pour la protection de l’environnement.

Elle a affirmé, à ce propos, que cette préoccupation n’est, en réalité, que le «déclencheur» d’un sentiment profond d'«injustice» qui couvait depuis longtemps chez les populations du Sud et qu’il convient de prendre en charge au risque que leur grogne «ne soit récupérée».

Abordant, par ailleurs, la grève qui secoue le secteur de l’éducation, Mme Hanoune a estimé que cette situation est due à des «déséquilibres» ayant entouré les augmentations des salaires concrétisées en 2012 et ayant «pénalisé» certaines catégories de fonctionnaires.

Faisant remarquer la symbolique de la date du 24 février pour l’ensemble des Algériens, la première responsable du PT a assuré que sa formation politique va «continuer à militer pour que l’Algérie soit souveraine dans ses décisions», à travers notamment la poursuite du processus de nationalisation.