Mostaganem : Nécessité d’un traitement complémentaire des maladies affectant les produits agricoles

Publié par DK News le 24-02-2015, 17h26 | 40

Les participants à un colloque international sur «La protection des récoltes : gestion intégrée en vue d’une culture durable» ont insisté, lundi à Mostaganem, sur la nécessité d'un traitement complémentaire des maladies affectant les récoltes afin de préserver la production agricole et veiller à son abondance et à sa qualité.

Pour l’universitaire de Mostaganem Boualem Malika «on ne peut se passer du traitement chimique, qui doit être renforcé par un traitement complémentaire par des moyens techniques, technologiques et biologiques, afin d’obtenir un produit sain de maladies,» tout en insistant sur l’utilisation rationnelle des pesticides dans la lutte contre les maladies parasitaires.

Le directeur de la station régionale de protection végétale de Mostaganem, Belkhelfa Abdelhamid, a mis l'accent, pour sa part, sur l’utilisation rationnelle des pesticides autorisés pour préserver les insectes utiles.

L'universitaire de Tunisie, Amrane Belhadj, a exhorté, de son côté, les agriculteurs à respecter les conditions d’utilisation des pesticides chimiques lors du traitement phytosanitaire pour «préserver la santé de l’utilisateur et du consommateur et avoir un produit de qualité», tout en insistant sur l’adoption de la lutte biologique en vue de sauvegarder l’environnement.

Les travaux du colloque, auquel ont pris part des enseignants et chercheurs de différentes universités du pays, de France, de Tunisie, de Turquie et du Nigéria, ont été marqués par la présentation de communications traitant des bonnes applications agricoles pour soutenir l’innovation rurale, de la résistance des plantes aux maladies parasitaires qui affectent les racines, de l'adaptation des plantes au milieu biologique et des maladies parasitaires qui touchent les récoltes oléicoles en Algérie.

Une visite à une exploitation spécialisée en arboriculture fruitière a été programmée à cette occasion. Cette rencontre de trois jours est initiée par le laboratoire de protection végétale en coordination avec la faculté des sciences de la nature et vie de l’université de Mostaganem.