Le pétrole reste stable, le Brent à 61,76 dollars le baril en milieu d'échanges

Publié par DK News le 26-02-2015, 17h10 | 43

Les cours du pétrole évoluaient autour de l'équilibre jeudi en cours d'échanges européens, globalement peu affectés par la hausse des stocks de brut américains.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 61,76 dollars à Londres, en hausse de 13 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Dans les échanges électroniques à New York le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance perdait 59 cents à 50,40 dollars.

Le Brent et le WTI ont respectivement gagné 5% et 3,5% mercredi par rapport à la clôture de mardi, les marchés ayant choisi de se concentrer sur les facteurs positifs nichés dans les statistiques du Département de l'énergie (DoE) américain sortis le même jour.

Les stocks américains de pétrole brut ont en effet augmenté de plus de huit millions de barils la semaine dernière mais les réserves d'essence et de produits distillés ont respectivement décliné de 3,1 millions et 1,8 million.

La forte augmentation des stocks de brut rapportée mercredi par le DoE montre que le marché est toujours excédentaire, notaient les analystes de Commerzbank.

Mais, pour certains analystes, la hausse des réserves avait déjà été prise en compte par les marchés, notamment avec la sortie des chiffres de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) mardi, qui avait fait état d'une hausse de près de neuf millions de barils.

De plus, pour David Hufton, analyste chez le courtier PVM, la surabondance d'offre est quelque peu contrebalancée par les chiffres de la demande.

«La soif des Etats-Unis pour les produits pétroliers a atteint en moyenne 19,72 millions de barils par jour (mb/j) cette année, soit 500.000 barils de plus qu'en 2014, et 700.000 barils de plus qu'en 2013», notait-on chez PVM.

La signes encourageants sur la bonne santé économique américaine et la chute des prix du pétrole a stimulé la demande à un moment où l'on s'attend à un ralentissement de la croissance de la production de brut américaine, selon les experts de PVM.