Pétrole : Le pétrole rebondit légèrement à l'ouverture à New York

Publié par DK News le 28-02-2015, 16h44 | 36

Les prix du pétrole rebondissaient légèrement vendredi à l'ouverture à New York, mais demeuraient sous les 50 dollars le baril, dans un marché qui hésitait toujours sur l'attitude à adopter face au niveau de l'offre, en particulier américaine.

Au milieu d'après-midi, le cours du baril de «light set coude» (WTI) pour livraison en avril gagnait 1,13 dollar à 49,30 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymphal), au lendemain d'une chute de plus de 2,5 dollars. «On part un peu dans tous les sens», a reconnu un observateur. «Dans l'ensemble, le marché se remet à penser que l'offre va baisser.»        

Pour le WTI, la semaine a été encore une fois dominée par les chiffres hebdomadaires sur les réserves américaines, toujours à leur plus haut niveau depuis 84 ans après une hausse de plus de huit millions de barils.

Ces chiffres, publiés mercredi et tempérés par une nette baisse des réserves d'essence et de produits distillés, ont fait hésiter le marché new-yorkais, sur lequel les cours se sont d'abord redressés avant de chuter lourdement jeudi. Signe que les inquiétudes se concentrent actuellement sur les stocks américains, le baril de Brant, côté à Londres, «semble à l'abri des mauvaises nouvelles» et vaut désormais quelque douze dollars de plus que le WTI, ont souligné des experts, notant que l'écart n'avait plus été si important depuis janvier 2014.

Parmi les facteurs négatifs, ils citaient la force du dollar, qui s'estbrusquement accentuée jeudi avant de ralentir un peu et risque toujours de peser sur les échanges pétroliers, libellés en monnaie américaine.

Les marchés attendent désormais, comme tous les vendredis, la sortie du décompte des plateformes pétrolières en activité réalisé par le groupe parapétrolier Baker Hughes. «Les statistiques pourraient peser sur les cours du WTI si le déclin du nombre de puits en activité s'est de nouveau ralenti», ont souligné des analystes.

Les opérateurs avaient déjà été déçus la semaine dernière, avec seulement 37 plateformes mises hors service, alors que les semaines précédentes les chiffres tournaient autour de 90 plateformes. Du côté de la demande, les cours semblent peu affectés par la petite révision en baisse du produit intérieur brut (PIB)américain du quatrième trimestre, dans le sillage de la conjoncture mondiale.

Avec une croissance désormais estimée à 2,2% par Washington, «ces nouveaux chiffres ne sont pas tranchés», a estimé l'observateur, notant qu'ils sont un peu meilleurs que prévu. «Ils peuvent constituer un facteur légèrement négatif, mais pour le moment, ils n'ont pas beaucoup d'effets.