La diplomatie algérienne vient de frapper un bon coup et réussir là où de grandes puissances internationales ont échoué.
Le paraphe de l'accord de paix et de réconciliation au Mali, intervenu dimanche dernier à Alger, constitue un nouveau succès pour l'Algérie et la conforte dans sa position immuable qui a toujours privilégié la voie du dialogue et de la concertation comme seule et unique solution dans le règlement des conflits et des crises.
Sous les orientations et les directives du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, la diplomatie algérienne a su s'imposer au plan international jusqu'à devenir un acteur incontournable sans lequel rien ne peut se décider lorsqu'il s'agit de la région et du giron dans lequel elle évolue.
Aujourd'hui, si les différentes parties en conflit au Mali fument le calumet de la paix, le mérite revient incontestablement à l'Algérie et cela est reconnu par toute la communauté internationale qui n'a pas manqué de saluer le rôle de la diplomatie algérienne et rendre un hommage particulier au Président Abdelaziz Bouteflika.
Il s'agit, en fait, d'un nouveau jalon marqué du sceau de la victoire pour une diplomatie qui a déjà fait ses preuves. Le document signé vient couronner le long processus d'Alger et concrétiser le ferme engagement pour mettre fin à la crise au Mali par le dialogue. Il vient également sceller la réconciliation nationale dans le plein respect de l'intégrité territoriale, de l'unité nationale, et du caractère laïc et de la forme républicaine du Mali.
Pour le chef de la diplomatie algérienne, cet accord a toute la valeur d'une boussole «crédible et efficace» pour guider les parties maliennes vers la paix et la stabilité. M. Lamamra a rappelé que ce document est le résultat d'un effort particulièrement laborieux, de recherche et de compromis pour une paix définitive au Mali, en exprimant l'espoir que l'accord de paix soit signé par toutes les parties maliennes très prochainement comme convenu.
Les différentes parties ont tenu à rappeler que le conflit dans le nord du Mali est né d'un problème politique qui a engendré l'instabilité et l'insécurité, en soulignant que ce conflit ne peut être résolu que par le dialogue et non par l'usage de la force.
En fin de compte, les parties au conflit ont su tirer profit des négociations d'Alger qu'elles ont considéré comme une opportunité unique et historique permettant de mettre fin à la crise qui secoue le pays et parvenir à un accord global et définitif qui relancera le développement au Mali y compris dans les régions du nord.