Des projets de partenariat en discussions dans l'énergie solaire et l'automobile

Publié par DK News le 02-03-2015, 19h52 | 43

Des négociations sont menées entre des entreprises algériennes et américaines pour des projets de partenariat dans les domaines de l’énergie solaire et de l’automobile, a indiqué hier à Alger le président du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), Ismaïl Chikhoune.

Pour ce qui concerne l'énergie solaire, il s’agit de négociations entre le géant américain de fabrication de panneaux solaires First Solar, d'une part, et la Société nationale d’électricité et de gaz (Sonelgaz) et l’Entreprise nationale des industries électroniques (Enie), d'une autre part, a indiqué M. Chikhoune, en marge d'une rencontre d’affaires algéro-américaine.

Questionné par l’APS sur le contenu des ces discussions, le P-DG d’Enie, M. Djamel Bekkara, a indiqué que son entreprise avait proposé à First Solar d’investir communément pour la fabrication et l’installation de panneaux solaires en Algérie. «Nous sommes prêts à ce partenariat, nous attendons uniquement que ces discussions aboutissent avec cette firme américaine», a-t-il ajouté.

Quant au deuxième projet, il s’agit de discussions entre le groupe privé ETRHB Haddad avec le constructeur d’automobile Chrysler. Selon M. Chikhoune, le groupe algérien compte faire de l’assemblage de voitures Chrysler en Algérie et, éventuellement, leur production s’il arrive à conclure un accord avec le constructeur américain.

Dans son intervention lors de cette rencontre d'affaires algéro-américaine, le patron de l’ETRHB, Ali Haddad, et également président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), a souligné aux entreprises américaines que leur présence à cette rencontre, consacrée aux opportunités d'investissements en Algérie, traduit «la volonté commune de travailler ensemble, de construire des partenariats sérieux et durables et d’intensifier la coopération».

Néanmoins, a-t-il observé, «entre l’Algérie et les Etats-Unis, il n’est pas acceptable que le partenariat demeure au niveau où il est actuellement.
Nous pouvons aller loin en travaillant avec confiance».

Il a aussi tenu à préciser que la règle 51/49 régissant l’investissement étranger en Algérie est «un moyen utile pour concrétiser des partenariats fructueux». Il est à rappeler que quelque 114 entreprises américaines activent en Algérie notamment dans le secteur des hydrocarbures et la fabrication pharmaceutique.