Il tue froidement sa femme : 14 ans de réclusion criminelle

Publié par A.Ferrag le 04-03-2015, 19h40 | 58

Brahim âgé de 44 ans  père de deux enfants et résidant à Bordj El Kiffan,  est accusé de meurtre sur la personne de sa femme Farida âgée de 39 ans.

Brahim n’a jamais douté de la fidélité de sa femme, Farida a bien caché son jeu pendant 15 ans années de mariage.

Ce jour là, Brahim vit sa femme à monter dans une voiture. Il est comme fou, le choc est trop grand pour lui, sa souffrance est profonde, tellement aimé sa femme que d’un seul coup, tout lui échappe de sa vie.               

Une fois sa femme rentrée, il lui demande des explications, Farida s’avance vers lui afin de s’excuser de sa longue absence,  je n’ai pas vu le temps passer. Une dispute violente éclate entre eux. A peine se retourne- t-elle qu’il lui asséna un violent coup de couteau dans son dos, tout déchaîné, il continue de frapper jusqu'à ce que mort s’ensuive.

Brahim se présente au commissariat de police où il avoue avoir tué sa femme.Le jour du procès, il y a foule, Brahim, ne se voyait pas dans une salle de tribunal. Il était vraiment loin de se douter qu’il serait un jour condamné pour meurtre, lui aspirait à une vie tranquille. Il est devenu assassin.

Brahim reconnaît les faits retenus contre lui et raconte le crime dans les moindres détails.
Il dira qu’il n’avait pas l’intention de la tuer et qu’il à été pris d’une colère qu’il n’a pas pu se contrôler « je ne suis pas un assassin, je lui faisais confiance et elle m’a trahie. »      

Il demande la clémence de la cour.Le représentant du ministère public les faits sont clairs et après avoir rappelé les faits qu’il a jugés très graves, et outré, met exergue l’acte «odieux » commis par l’accusé et requiert la peine de 16 ans de réclusion criminelle.

L’avocat de la défense, quant a lui plaidé les circonstances atténuantes, étant donné que le coupable reconnu son crime. L’avocat demande à la cour de prendre en considération le fait que l’accusé s’est rendu de son propre chef aux services de la police, qu’il n’a pas tenté de fuir ou de dissimuler son crime et comprendre l’état psychologique dans lequel se trouvait son client.
Au terme des délibérations, Brahim est condamné à 14 ans de réclusion criminelle.