Soudan du Sud: L'IGAD invite les parties au conflit pour le deuxième cycle des négociations à Addis-Abeba

Publié par DK News le 06-02-2014, 17h22 | 22

L'Autorité intergouvernementale sur le développement (IGAD) qui assure la médiation dans le conflit du Soudan du Sud a annoncé mercredi avoir invité les parties en guerre dans le plus jeune Etat du monde pour le deuxième cycle des négociations prévu le 10 février en Ethiopie.

Dans un communiqué publié à Nairobi, les représentants spéciaux du bloc régional, qui ont rencontré les leaders du Kenya et de l'Ethiopie, ont également invité aux négociations les prisonniers politiques libérés la semaine dernière.

«Pendant ces réunions à Addis-Abeba et à Nairobi, les représentants ont présenté leurs plans et ont également demandé conseils aux leaders avant le deuxième cycle de médiation qui portera sur le dialogue politique et la réconciliation nationale», a indiqué le communiqué.
Les négociations de paix conduites par l'Igad ont commencé au début du mois de janvier. D'après les médiateurs, «plusieurs mesures devraient être prises par les deux parties maintenant qu'elles ont signé les accords». Le cessez-le-feu, qui a été signé le mois dernier à Addis-Abeba, a pour but d'apaiser le conflit politique dans le plus jeune Etat du monde entre le président Salva Kiir et son ancien vice- président, Riek Machar, limogé en juillet 2013 et ensuite accusé de tentative de coup d'Etat.

Les représentants ont affirmé que les deux parties au conflit avaient réitéré que les violences et la guerre ne peuvent pas être une solution à la crise au Soudan du Sud, et étaient par conséquent déterminées à négocier et à travailler pour établir un dialogue politique inclusif pour la réconciliation nationale.
Le conflit au Soudan du Sud a éclaté le 15 décembre dernier. Le gouvernement de M. Kiir a dénoncé la tentative de coup d'Etat montée par des combattants fidèles à M. Machar, qui avait été destitué en juillet dernier. Onze responsables du camp des rebelles ont été arrêtés par le gouvernement, pour leur implication présumée dans la tentative de coup d'Etat.