Elle s’ouvre aujourd’hui à la nouvelle faculté de médecine de Ben Aknoune : Conférence nationale des universités

Publié par OL. le 06-03-2015, 17h16 | 235

Aujourd’hui, se tient, à la nouvelle faculté de médecine de Ben Aknoun la conférence nationale des universités, moment privilégié ponctuant la vie universitaire.

Avec une cinquantaine d’universités, 10 Centres universitaires et 4 annexes, le réseau des structures d’enseignement supérieur compte 20 écoles nationales et 9 écoles supérieures, 12 écoles préparatoires et 4 classes préparatoires intégrées. Les structures de recherche sont au nombre de 11, les unités sont 4 et les agences sont au nombre de 3.

Les responsables  politiques, scientifiques, pédagogiques et administratifs de l’enseignement supérieur ont la lourde responsabilité de former les élites intellectuelles, les praticiens de très haut niveau, les chercheurs de haute volée qui feront que l’enseignement supérieur contribue effectivement au développement nationale en apportant la valeur ajoutée qu’est la qualité, l’intégration  des diplômés dans le monde du travail mondialisé, exigeant des bases, des capacités, des performances normalisées par les technologies nouvelles, les procédures les plus efficaces, les moins bureaucratiques, le bouleversement des modes de promotion et de reconnaissance fondée sur l’économie du savoir.

Le potentiel algérien existe, bien que les universités se plaignent du manque des professeurs de rang magistral, de maîtres de conférences. Les établissements universitaires sont en quantité suffisante, bien dotés en matériels pédagogiques.

Il ya lieu, seulement de noter l’insuffisance des centres et unités de recherche, de laboratoires qui se traduisent malgré des efforts méritoires, par le manque de publications universitaires, les manifestations de haut niveau académique, l’intervention de l’université dans l’information d’un public plus large que celui des étudiants.

Une liaison renforcée entre entreprise et université trouverait une expression médiatique porteuse en s’unissant pour traiter de problèmes rencontrés dans l’enseignement et dans la production, sans que les scientifiques se sentent réduits à des utilités.

Le ministre de l’enseignement supérieur est soucieux du développement de l’accès à l’université dans des filières «  régionales ».

Cette approche sera au centre de la conférence, à n’en point douter. 
La conférence nationale des universités aura donc à faire le bilan de la phase écoulée, qui est celle de la généralisation du système LMD, avec toutes les observations soulevées et reconnues au niveau de toutes les autorités pédagogiques.

L’organisation de la post-graduation sera au menu, non seulement s’agissant des masters mais aussi des doctorants dont l’université attend qu’ils contribuent plus et mieux à l’animation d’un milieu universitaire actif et dynamique dans toutes les disciplines. C’est à ce prix que l’assurance de qualité sera la pierre de touche de l’enseignement supérieur algérien.