Ain Naadja :20 ans de réclusion pour l’assassin

Publié par A.Ferrag le 06-02-2014, 18h44 | 53

En  février 2014, la cour criminelle d’Alger a eu à examiner un cas d’homicide. Le prévenu, Sabri, 37 ans, sans profession et repris de justice, a eu à répondre de l’assassinat de Fatima. 

Fatima, âgée de 56 ans, est retrouvée poignardée dans sa chambre, des objets de valeur ainsi qu’une grosse somme d’argent (900 000 DA) avaient été dérobés. La victime, Fatima, était une femme discrète, réservée, qui avait peu d’amis.

Qui pouvait en vouloir à la femme au point de lui asséner 19 coups de couteau ?  Un cambrioleur se serait contenté de vol et, quand bien même il aurait été surpris, il ne se serait probablement par acharné avec autant de violence et de sauvagerie !

Une enquête est ouverte, et quelques jours seulement après le drame, on procède à l’arrestation de Sabri, qui reconnaît être l’auteur du crime, mais précise qu’il n’avait nullement l’intention de commettre cet horrible crime. Une année plus tard, il fait la même déclaration, tout en reconnaissant les faits qui lui sont reprochés, et déclare regretter amèrement avoir mis fin à la vie de Fatima. Le représentant du ministère public met l’accent sur leur gravité : «L’accusé a commis un crime horrible sur la personne de Fatima, il doit être lourdement condamné, je requiers la peine maximale».

L’avocat de la défense demande, pour son client, des circonstances atténuantes. La cour se retire afin de délibérer et revient avec son verdict : et en vertu des articles 254, 255, 256 et 260 du code pénal, Sabri est condamné à 20 ans de réclusion criminelle.