Setif : Bientôt un nouveau siège de la cour de justice

Publié par Azzedine Tiouri le 08-03-2015, 18h23 | 153

En vue de la construction du nouveau siège de la Cour de Sétif, pas moins de 14 locaux commerciaux ont été détruits par les services de la municipalité de Sétif en présence des services de sécurité et de la Protection civile.

Ces magasins de diverses activités se trouvaient sur le site choisi pour la réalisation du nouveau siège de la Cour de Sétif à proximité du Centre hospitalo universitaire Saadna Abdenour, en face du parc  d'attraction et de loisirs.

Les propriétaires de ces locaux ont contesté le montant perçu des dédommagements qui, selon une source serait de 100 millions de centimes, sauf pour le pharmacien qui en perçu plus, qu'ils trouvent injuste et insignifiant par rapport à la valeur de leurs locaux.

Ils comptent saisir le tribunal administratif. Les mêmes services ont procédé également à la destruction du marché de poissons en préfabriqué de la cité Yahiaoui, près du collège d'enseignement moyen Abdelaziz Bakhouche et d'un mur d'enceinte se trouvant à la cité Maabouda jouxtant le lycée El Mouiz pouvant s'effondrer à tout moment.

Ces opérations de démolitions sont considérées comme les plus importantes durant ces dernières années, mis à part les vieilles harate. Le marché de poissons, comprenant près d'une vingtaine de locaux, sorte de stands ouverts, la plupart inoccupés, construit à un moment donné à la va vite pour caser les poissonniers qui ne trouvaient pas où aller, a été considéré toujours comme informel et non conforme, ne répondant ni aux critères d'urbanisme ni à celles d'hygiène spécifique régissant cette corporation qui demande un minimum de propreté et d'organisation, sans compter l'abri du soleil et de la poussière de la rue.

Ce n'était pas le cas de ce marché déserté à longueur d'années pas ses occupants qui préfèrent exposer et étaler leur marchandise sur le bord du trottoir pour mieux vendre, rendant la vie difficile aux riverains qui se sont toujours plaints des fortes odeurs nauséabondes du poisson pourri et du manque d'hygiène, par manque d'eau,  sans compter le stockage des casiers vides sur le bord des trottoirs, d'autant plus qu'il se trouve à proximité d'un CEM.

Les propriétaires de ces locaux ont exigé une compensation financière ou la construction d'autres locaux.