Le Premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho, a appelé mardi à Alger l’Union européenne (UE) et les organisations internationales à profiter de l’expérience de l’Algérie et de sa connaissance du terrain, pour la résolution des conflits en Libye et dans la région.
«L’UE et les organisations internationales doivent comprendre qu’il est utile de profiter de l’expérience, mais également de la connaissance du terrain dont dispose l’Algérie», pour la résolution des conflits en Libye et dans la région, a indiqué M. Coelho lors d’un point de presse conjoint avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, au terme de la 4ème Réunion de haut niveau algéro-portugaise.
A une question sur le «risque d’effriter» les efforts pour un dialogue inclusif en Libye en multipliant les rounds à Genève et au Maroc, alors qu’une réunion regroupant les parties en conflit se tient en Algérie, le Premier ministre portugais à répondu : «Le dialogue inclusif est le seul moyen pour atteindre deux objectifs fondamentaux.
D’une part, garantir l’intégrité du territoire libyen et d’autre part, encourager une union nationale afin qu’un gouvernement de cohésion nationale puisse réellement s’installer».M. Coelho a ajouté que «l’Algérie a encore un rôle à jouer dans le cadre de l’approfondissement du dialogue inclusif en Libye», précisant qu’elle ne cesse de contribuer (au retour de la paix en Libye) et que ses efforts ont permis d’aboutir à de «bons résultats».
«Je peux vous dire qu’après mes échanges avec mon homologue algérien j’ai une masse d’informations que j’aurai l’occasion de partager lors du Conseil européen de la semaine prochaine», a-t-il dit.
M. Coelho a affirmé que l’Algérie et le Portugal «ont envisagé une solution inclusive qui assure la transition politique et la stabilisation de la situation en Libye et lui évite une crise humanitaire, encore plus grave, pour la région». Sur le plan méditerranéen, le Premier ministre portugais a affirmé que l’Algérie et le Portugal étaient engagés à concrétiser la stabilité et la paix dans la région.
S’agissant de la lutte contre le terrorisme, il a indiqué que l’Algérie et son pays ont «manifesté (lors de la Réunion de haut niveau) un intérêt partagé afin de combattre ce fléau transnational ainsi que n’importe quel type de radicalisme religieux».