Au mois 17 personnes ont été tuées mercredi dans attaque coordonnée menée par des éléments de l'organisation autoproclamée «Etat islamique» (EI/Daech) dans la ville irakienne de Ramadi (ouest) avec sept attentats suicide à la voiture piégée, selon des sources concordantes.
«Sept attentats suicides à la voiture piégée ont été perpétrés par des éléments de Daech dans différents quartiers de Ramadi, suivis d'accrochages avec les forces de l'armée irakienne. Les violences ont causé la mort de 17 militaires et civils et plus d'une trentaine de blessés», a déclaré une sources sécuritaire, citée par l'agence Chine nouvelle. Selon d'autres sources sécuritaires et hospitalières, citées par l'agence AFP, les attaques ont fait une dizaine de morts et une trentaine de blessés.
L'officier de police Moustafa Samir, a affirmé que «vers 07H00 (04H00 GMT), l'EI a lancé sept attentats suicides dans les quartiers de Hawz, Malaab, Toi, Albou Faraj et Albou Eitha», précisant que les kamikazes conduisaient des véhicules américains blindés Humvees.
Ramadi, chef-lieu de la province stratégique d'Al-Anbar, a été l'une des bases de l'offensive en Irak des éléments du groupe extrémiste Daech, qui y sont entré il y a plus d'un an, bien avant leur avancée fulgurante en juin.
Depuis des mois, les forces irakiennes tentent de les en déloger, mais n'y sont pas complètement parvenues et elles sont régulièrement cibles d'attaques. Selon des responsables de police, des heurts ont éclaté après les attentats suicide, et des mortiers ont été tirés sur le bâtiment du conseil provincial.