Constantine : capitale de la culture arabe 2015 invitation de 21 Etats arabes

Publié par DK News le 12-03-2015, 16h03 | 47

Vingt et un (21) Etats arabes ont été invités à participer à la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe 2015», dont l’ouverture est attendue le 15 avril prochain, a indiqué, mercredi à Tipasa, le directeur de l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), Lakhdar Bentorki.

Chaque pays arabe participant sera appelé, durant la manifestation, à animer sa propre semaine culturelle, a ajouté le responsable de l’ONCI lors d’un point de presse qu'il a animée à l’issue d’une visite guidée au profit des représentants de la presse nationale venus s’enquérir des préparatifs du spectacle de «La grande épopée de Constantine», devant être présentée au public au deuxième jour de l’ouverture de la manifestation à la salle Zénith, en présence de son réalisateur Ali Aissaoui.

M. Bentorki a signalé que c’est à la Palestine que reviendra l’honneur d’animer la première semaine culturelle, tandis que l’Egypte animera la deuxième semaine et l’Arabie Saoudite la troisième semaine culturelle. «Les autres pays arabes se succéderont, ensuite, suivant un calendrier fixé, pour toute l’année, en coordination avec les délégations participantes», a-t-il souligné.

Parallèlement, des caravanes artistiques s'ébranleront à partir de Constantine pour «sillonner les autres wilayas du pays, dans un souci, de la part du commissariat du festival, de «créer une interaction entre les publics de toutes les régions du pays», a-t-il ajouté.

L’ONCI est un «maillon» parmi 10 parties chargées de l’organisation de cette manifestation, qui reflétera «l’image d’une Algérie des Lettres, de la Culture et de l’Art», sur le double plan arabe et mondial, a-t-il dit, soulignant que «son budget (manifestation) ne fait pas partie des prérogatives de l’Office.»

Interrogé sur les déclarations de certains artistes qui ne souhaitent pas prendre part à cet événement, M. Bentorki a soutenu que «l’ONCI n’a jusqu’à présent lancé aucune invitation ni à des artistes nationaux, ni à des étrangers,» précisant, par ailleurs que «les préparatifs sont avancés à 70 % et se poursuivront tout au long de l’année».

D’autre part, il a annoncé la participation attendue de 750 artistes et jeunes talents à la cérémonie d’ouverture «officielle et populaire» de cet événement national.

La cérémonie englobera une représentation de toutes les délégations des pays et wilayas participantes, qui défileront à bord de camions de l’Armée nationale populaire, à travers les rues de Constantine, en mettant en exergue la culture et les us et coutume propres à chaque région.

La procession sera conduite par la wilaya de Constantine, en sa qualité d’hôte de la manifestation.
Le spectacle d’ouverture de l’événement est, quant à lui, prévu à la salle Zénith, qui compte trois (3) salles de spectacles, dont une de 3000 places, où sera abritée «La grande épopée de Constantine» d’Ali Aissaoui.

Un spectacle grandiose de deux (2) heures, avec la participation de près de 450 artistes (chanteurs, comédiens, et chorégraphes) issus de 25 wilayas, a-t-il encore détaillé.

Le réalisateur de cette £uvre titanesque, Ali Aissaoui, a signalé, à l’occasion, avoir utilisé «pour la première fois la technique d’imagerie 3D, qui confère une autre dimension dramatique au spectacle, en créant une cohésion entre l’artiste et la scène.»

«Le spectacle sera garanti pour le public, qui en aura plein la vue», a-t-il assuré. Cette grande épopée, qui sera présentée cinq (5) fois au public, emploiera des effets spéciaux et autres procédés dont la lumière, techniques assurés grâce à une expertise chinoise qui est leader en la matière.

Le texte de cette épopée a été écrit par cinq (5) universitaire de Constantine, sous l’encadrement d’Abdallah Hammadi, qui ont relaté l’histoire de la ville des ponts suspendus, à travers cinq épopées distinctes, qui sont les périodes numide, byzantine, islamique, ottomane et française.

Chaque période étant représentée par une scène propre à elle, comportant ses propres chorégraphies, chants et surtout habits, a ajouté M. Aissaoui.