Au total 10.987 personnes ont été secourues, l’année dernière, au niveau de la wilaya d’Oran, par les éléments de la protection civile, a-t-on appris, jeudi, du directeur de wilaya de ce corps d’intervention.
Il s’agit notamment de personnes en détresse, en danger immédiat, de victimes de chutes accidentelles, d’accidents domestiques, de tentatives de suicide, de malades graves et autres, a indiqué à l’APS, le Colonel Mohamed Feroukhi, expliquant que durant l’année 2014, 31 évacuations en moyenne sont effectuées chaque jour par les ambulances de la protection civile.
«Depuis les années 90, le transport des malades est devenu une mission dévolue aux services de la protection civile, en l’absence de structures devant assumer cette mission», a-t-il rappelé.
Malgré les difficultés du terrain, l’assistance médicale d’urgence pré-hospitalière, dans le cadre du secours à personne en danger, telle qu’intégrée dans les organisations des services opérationnels de la protection civile, a connu une nette amélioration ces dernières années, a-t-il fait observer
Le bilan des activités de ce corps d’intervention de la wilaya d’Oran fait état de la survenue de 3.032 accidents de la route ayant nécessité, en 2014, 5.631 sorties et dénombré 83 décès dont 48 durant le deuxième semestre de l’année écoulée.
D’autre part, les mêmes services ont assuré 2.490 interventions pour porter secours à 2.306 blessés hors accidents de circulation. Pour ce qui est de la lutte contre les incendies de forêts et des récoltes, le bilan de la protection civile de la wilaya fait état de 1.284 départs de feux ayant ravagé 214, 65 hectares de forêts et près de 1200 ha entre maquis et broussailles.
Le même responsable a signalé que les incendies, pour la plupart, ont été très vite maîtrisés, à l’exception de celui qui s’est déclenché sur les hauteurs d’Arzew, dans la commune de Sidi Benyebka, qui a duré trois jours et nécessité un apport supplémentaire en moyens des unités limitrophes.
Concernant, les incendies déclarés en zones urbaines, le colonel Ferroukhi a relevé que tous les feux enregistrés, en 2014, concernent des dépôts de stockages illicites et non-déclarés, échappant souvent à la vigilance des agences de l’inspection de la commission de wilaya chargée du contrôle des installations classées.