
Une intense activité diplomatique a marqué l'actualité politique nationale cette semaine, redonnant à l'Algérie un rôle clé dans la résolution des questions de sécurité régionale et internationale.
Dans le dossier malien, qui a bénéficié de toute la sollicitude des institutions nationales, sur hautes instructions du Président Bouteflika, l'Algérie est en train d'écrire une nouvelle page, celle du retour à la paix et la sécurité dans la région.
La réunion d'Alger des factions maliennes a été plébiscitée autant par les acteurs politiques maliens que par les observateurs et les institutions onusiennes. Ce qui a débouché sur un accord historique, qui va permettre, a reconnu l'ex-Premier ministre malien, Mara Moussa, ''à notre pays de se remettre durablement debout".
Fruit de cette longue tradition diplomatique de l'Algérie, l'accord d'Alger des factions maliennes a redonné espoir à la communauté internationale pour le retour durable de la paix et la sécurité au nord du Mali, passages obligés du développement social et économique de la région.
L'autre important front ouvert par la diplomatie algérienne est celui du retour à la paix et la sécurité en Libye, un pays frère.
Un dossier qui mobilise d'ailleurs toute l'énergie de l'Algérie et de sa diplomatie agissante, sous les instructions du Chef de l'Etat, pour que ce pays frère retrouve le plus rapidement paix, sécurité et stabilité à l'ombre d'institutions nationales reconnues par toutes les tendances politiques libyennes. Ces efforts de l'Algérie ont été ainsi soutenus et encouragés par la communauté internationale.
C'est ainsi que la Haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini a salué ces "efforts" de l'Algérie pour avoir organiser une réunion inter-libyenne.
Interrogé par le Parlement européen sur la situation instable en Libye et ses conséquences régionales, Mme Mogherini a estimé que même si «parfois certaines initiatives ne font pas la Une des journaux, il faut reconnaître qu'un travail substantiel est mené par l'Algérie».
Elle a rappelé aux eurodéputés, réuni en session plénière à Strasbourg depuis le 9 de ce mois, que des chefs de partis et de militants politiques libyens se sont réunis à Alger, mardi et mercredi sur la question. Sur le front bilatéral, plusieurs ministres dont des chefs de la diplomatie et de l'Intérieur ont insisté, au cours de leur visite à Alger, sur le poids politique de l'Algérie sur les grands dossiers internationaux de l'heure.
En visite de travail à Alger, le ministre tunisien des Affaires étrangères a notamment déclaré que ''le Président Bouteflika suit de près la situation en Tunisie, en Libye et dans les autres pays arabes et est au fait des évènements enregistrés dans la région".
Enfin, la tenue à Alger de la 12e session du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur (CMAI) sur le terrorisme et les moyens de vaincre ce fléau, confirme cette vitalité de la diplomatie algérienne, et l'exemple algérien de la lutte contre le terrorisme, devenu un modèle.