Le président d’El Karama lance un appel à la raison aux enseignants grévistes

Publié par DK News le 14-03-2015, 18h20 | 43

Le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou, a lancé, samedi, à partir de Beni Saf  (Aïn Témouchent), « un appel à la raison» aux enseignants grévistes pour la reprise des cours.

«Devant tous les risques d’une année blanche dont seront victimes nos enfants, j’appelle tous les enseignants grévistes à faire valoir l’intérêt suprême du pays en reprenant les cours», a-t-il indiqué, lors d’une rencontre avec ses militants. Mohamed Benhamou a estimé qu’ «il est temps de résoudre ce dilemme que ni la fermeté du ministère, ni celle des enseignants grévistes ne peuvent régler».

Pour le parti El Karama, la solution réside dans «un consensus entre le ministère de tutelle, la corporation et les parents d’élèves», a-t-il encore indiqué, après avoir rappelé les efforts consentis par l’Etat en matière de renforcement structurel du secteur de l’éducation et de démocratisation de l’enseignement.

S’agissant de la question de l’exploitation du gaz de schiste, Mohamed Benhamou a souligné que ce dossier a été exploité par certaines parties pour «s’attaquer à l’Algérie à partir du Sud». Dans ce cadre, il a souligné la nécessité de donner la parole aux techniciens, tout en plaidant pour la création d’un observatoire composé d’experts, de représentants de la société civile et d’hommes politiques pour trancher sur ce dossier.

«Nous sommes pour la poursuite des recherches dans ce domaine afin d’évaluer nos réserves mais nous estimons que l’exploitation ne peut se faire avant la maîtrise de techniques susceptibles de protéger et l’environnement et les nappes phréatiques», a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le président d’El Karama a appelé à la concrétisation urgente de l’attribution des actes de concession agricole pour booster l’investissement dans ce secteur vital pour l’Algérie. Comme il a invité à une révision des dispositifs d’emplois, dont surtout l’Ansej, pour préserver les deniers publics.

Enfin, le même responsable a considéré le quatrième mandat du Président Abdelaziz Bouteflika «comme une période de transition susceptible de donner davantage de stabilité et de sécurité  au pays».