Des centaines de personnes ont exprimé, à travers leur participation à un rassemblement pacifique samedi à Ouargla, leur opposition au projet d’exploration du gaz de schiste en Algérie.
Lors de cette action de protestation, à laquelle ont pris part des figures partisanes de la «Coordination nationale de la transition démocratique (Cnltd)», elles ont hissé des banderoles et scandé des slogans d’opposition à ce projet et appelant à son «arrêt immédiat».
Parmi ces slogans, «Non au gaz de schiste», «Samidoune, Samidoune, Lil Ghaz Essakhri Raffidoune (nous restons toujours opposés au projet de gaz de schiste), «La Chamal, La Djanoub, El-Djazaïr Fil Kouloub (ni Nord, ni Sud, l’Algérie dans le coeur de tous), «El-Wihda Oua Essiyada, Li-Ikkaf El- Ghaz Essakhri (Unité et souveraineté, pour stopper le projet du gaz de schiste), «Silmia, Matalibouna Chareiya» (action pacifique, pour des revendications légitimes), et «La li Oumala El-Imbirialiya» (Non aux agents de l’impérialisme).
L’action de protestation, à laquelle a appelé l’autoproclamé «Comité populaire anti gaz de schiste d’Ouargla», a été marquée par des prises de parole pour appeler à une «position claire des hautes autorités du pays sur la question», réclamer «l’arrêt immédiat» du projet concernant ce type d’énergie non-conventionnelle et afficher une «opposition totale» à l’exploration du gaz de schiste, pour les «grands risques» qu’elle fait peser sur l’Environnement et la santé humaine.
Les intervenants ont également mis en garde contre les tentatives de récupération de ce mouvement anti-gaz de schiste, par certaines parties, à des fins autres que celles allant dans l’intérêt du peuple algérien, et ont appelé à veiller à l’unité nationale.
Après lecture d’une motion finale, où il est fait appel à la poursuite de la mobilisation anti gaz de schiste sous des formes pacifiques jusqu’à obtention d’une «décision officielle d’arrêt définitif du projet», les participants à ce rassemblement se sont dispersés en début d’après-midi dans le calme.