Projet d’un pôle industriel pétrochimique à Bejaia - Une réalité : Le lancement des travaux est tributaire de la réception de la pénétrante

Publié par Arslan-B le 15-03-2015, 18h03 | 67

M. Khellil Mahi, ministre des relations avec le Parlement a déclaré (jeudi 12 mars 2015) que le projet de réalisation d’une plateforme pétrochimique à Béjaïa n’a fait l’objet d’aucune décision gouvernementale allant dans le sens d’une annulation ou d’un quelconque déplacement (hors wilaya ndlr).

L’on a fait savoir, par ailleurs, que les services habilités  et concernés de la wilaya de Béjaïa ontété instruits pour que des mesures nécessaires et requises soient prises afin de préparer le site au lancement des travaux de réalisation dudit projet relevant donc  du programme de développement  et des objectifs de Sonatrach.

Pour rappel, le projet a été présenté et commenté le mardi 12 août 2013 aux élus et à l’exécutif de la wilaya de Béjaïa par Mlle Hasni et le docteur Taouli, agissant en qualité de représentants de Sonatrach pour exposer le projet de réalisation d’un pôle d’industrie pétrochimique dans la wilaya.

Le projet en question consisterait en un « complexe pétrochimique autour duquel graviteraient d’autres structures industrielles annexes et complémentaires ». 

L’on apprenait alors en outre  que Sonatrach était entrain d’évaluer et de comparer les avantages techniques et d’un autre ordre que présentent les deux sites proposés (et disponibles dans le portefeuille foncier de la wilaya) se trouvant l’un à  Boudjellil (Béni Mansour) et l’autre à El-Kseur.

Ce dernier, a priori, notamment du fait de sa position géographique (proche du chemin de fer et du port de Béjaïa), paraît beaucoup plus éligible au dévolu définitif des décideurs.

D’autant qu’il offre près de 400 ha sinon plus, semble-t-il, de terrain d’assiette, tandis que le site de Béni Mansour, quand bien même il se trouve à proximité de la voie ferrée, lui aussi, n’est que de 200 ha « extensibles ». 

D’autre part, afin de départager judicieusement les deux «concurrents », il a été introduit un autre critère et non des moindres, à savoir l’existence pérenne d’une source d’eau assez importante.

Pourtant et jusqu’à preuve du contraire, c’est le second site, à savoir celui de Boudjellil (Béni Mansour) qui semble avoir reçu la bénédiction de Sonatrach. Nous y reviendrons.