Publications scientifiques : Elaboration d’une plateforme pour leur promotion en Algérie

Publié par DK News le 15-03-2015, 19h20 | 53

Une plateforme dédiée à la promotion et la valorisation des publications scientifiques en Algérie est en cours d’élaboration, a annoncé dimanche un responsable auprès de la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT).

«Une plateforme  est en cours de construction au  Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (CERIST) en coordination avec la DGRSDT, avec comme objectif de rendre visibles et accessibles les revues éditées dans toutes les disciplines par les universités, les laboratoires de recherches, ainsi que par les sociétés savantes», a souligné le directeur de la programmation, de l’évaluation et la prospective, Hassan Belbachir, à l’ouverture d’une journée d’étude sur les revues scientifiques.

«Cette plateforme sera un portail regroupant toutes les revues scientifiques qui seront accessibles aussi bien pour les chercheurs nationaux qu’étrangers», a-t-il ajouté.Le même responsable a précisé que cette plateforme conçue comme un espace numérique pour la création, le développement et l’hébergement des contenues scientifiques,  aidera également les universitaires à se conformer aux indices et conditions de l’indexation de leurs publications selon les standards internationaux.

Par ailleurs, lors de la présentation de sa communication intitulé «Stratégies et mécanismes pour le développement et la promotion des revues scientifiques en Algérie», Hassan Belbachir a souligné que l’Algérie dispose d’un énorme potentiel pour faire partie du groupe de «Top 50» des meilleurs pays en matière de publications scientifiques.

Ce potentiel est représenté par environ 60.000 doctorants, appelés à publier leurs productions scientifiques.Avec plus de 31.000 travaux scientifiques publiés entre 1996 et 2013, l’Algérie occupe la 56e position à l’échelle internationale. Sur le plan africain, l’Algérie est classée deuxième après l’Afrique du Sud, pour ce qui est des publications dans les domaines de l’engineering, de l’informatique et des sciences des matériaux.

«Les publications dans d’autres filières scientifiques, telles que les sciences sociales, sont loin de nos aspirations et attentes», a-t-il encore souligné. Initiée par la DGRSDT, cette rencontre de deux jours est marquée par la participation des chefs de laboratoires de recherches et chercheurs des différentes universités du pays.