Le ministère de l'Education nourrit l'espoir «de voir les enseignants rejoindre les classes des cours»

Publié par DK News le 19-03-2015, 18h57 | 26

Le ministère de l'Education nationale nourrit l'espoir de voir les enseignants en grève reprendre les cours et mettre ainsi fin à un débrayage entamé le 16 février dernier, a indiqué mercredi un communiqué du ministère.

«Le ministère de l'Education nationale s'associe à toutes les composantes de la famille éducative et nourrit l'espoir de voir les enseignants, en arrêt de travail, rejoindre les classes des cours et continuer à exercer leur noble fonction d'encadrer et de former les élèves de notre pays», précise la même source.

S'agissant des moyens prévus pour le rattrapage, le ministère souligne que «les établissements scolaires mettront à la disposition des élèves des amphis, des salles de cours ainsi que du matériel multimédia pour des révisions collectives à partir des documents traditionnels ou numériques».

Il a indiqué, à cet effet, que «les CD Rom mis à la disposition de tous les élèves de 3ème années secondaire ne remplacent pas les enseignants, ils sont réalisés comme des outils et des aides pédagogiques.

Ils sont adossés à d'autres mesures réalisées et en voie de réalisation, à savoir : les cours télévisés, la plateforme de l'ONEFD (scénarisation des cours), un deuxième CD Rom contenant des exercices d'application et les sujets des épreuves du baccalauréat des années précédentes avec leurs corrigés».
Le ministère, qui note que «l'évaluation concerne les apprentissages des élèves et non les programmes scolaires», assure que «l'élève sera évalué sur les cours dispensés».

Il précise, dans ce sens, que «l'évaluation est un acte pédagogique, qui relève de la responsabilité de l'enseignant sous le suivi du chef d'établissement», ajoutant que «la révision, le rattrapage et le renforcement des cours relèvent aussi de la compétence de l'enseignant».

S'agissant de l'exécution des programmes scolaires, le ministère rappelle qu'à la date du 16 février 2015, «le taux d'avancement des cours variait entre 70 et 75 % alors que pendant les années précédentes, à la même période, ce taux ne dépassait pas les 55%».