M. Mokri: Le MSP a été créé pour préserver l'Algérie et veiller à sa stabilité en priorité

Publié par DK News le 08-02-2014, 19h11 | 30

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Mokri a affirmé vendredi à Djelfa que le parti a été crée pour préserver l'Algérie et veiller à sa stabilité en priorité.

Dans une allocution lors des travaux du colloque des structures du MSP, dans la Wilaya, M. Mokri a souligné que «le mouvement a été créé pour œuvrer, en priorité, à la préservation du pays et veiller à sa stabilité et sa prospérité autant que possible, avec le soutien et l'appui des citoyens».
Revenant sur la réalité politique du pays, il a rappelé que le projet de réforme politique intégré, initié par le président de la République Abdelaziz Bouteflika début 2011 portant sur «la consultation 'des partis politiques», à l'occasion duquel le parti avait proposé des idées de réforme n'avait pas abouti. «Il n'y a pas eu de réforme ni de révision de la constitution,

ni de lois de lutte contre la corruption ou pour protéger les élections», a-t-il fait remarquer.
«Nous n'avons enregistré ni lois ni programmes visant à améliorer les services de santé, l'enseignement, la construction d'usines ou garantir l'autosuffisance», a indiqué M. Mokri.
Le président du mouvement a souligné que l'Algérie traversait «une conjoncture difficile» sur les plans socio-économique et politique.

Il a ajouté que «600 milliards de dollars ont été dépensés sur l'économie nationale en 15 ans, alors que la moyenne de croissance pour 2013 n'a pas dépassé 3 %, outre le recul de la balance commerciale, en raison de la baisse des exportations et la hausse des importations».

M. Mokri a, en outre, plaidé pour le changement et la réforme politique, soulignant la nécessaire conjugaison des efforts en cette conjoncture précise pour sortir l'Algérie de la crise.
Dans ce sens, il a souligné que sa formation rejetait tout ce qui est de nature a mettre en péril le pays ou ses institutions affirmant que la lutte pour le pouvoir avait atteint son paroxysme et qu'elle menaçait la stabilité du pays mettant en garde contre les intérêts personnels qui risquent de provoquer «l'éclatement de l'Etat».

Concernant le boycott approuvé à l'unanimité au sein du parti, M. Mokri a indiqué que cette décision avait été prise avant le 5e congrès du mouvement pour faire pression sur le pouvoir.