Devant les cadres de la deuxième rencontre nationale, des représentants des partis du «Groupe de la Fidélité et de la stabilité» et un invité surprise, le ministre des moudjahidine M. Mohamed Chérif Abbés, le président du parti TAJ, Amar Ghoul a martelé sa conviction que l'Algérie est forte quand elle est stable et en sûreté, ce dont tous les protagonistes dans les luttes politiques internes doivent se préoccuper en les préservant dans l'intérêt du peuple et de la nation.
«Stabilité et sécurité doivent être préservées en soutenant le candidat Abdelaziz Bouteflika»
Le 8 février est une date sacrée pour les algériens, ce jour de 1958, l'armée française a bombardé le village tunisien de Sakiet sidi Youcef faisant plusieurs morts et des destructions de biens. Amar Ghoul s'est félicité que la Tunisie ait adopté une constitution qui servira d'exemple au monde arabe dans son ensemble, au Maghreb dont il dit que sa «sécurité globale, celle de chacune de ses composantes est une sécurité qui sert tout le sous-continent et le Sahel voisin».
Barrage à la division, barrage à la Fitna…
Les pays et les peuples du Maghreb ont une culture commune, sont un même peuple et «toute atteinte à leurs acquis est un affaiblissement des uns et des autres».Amar Ghoul estime également que la paix et la stabilité autant que la sécurité n'exclut pas les pays de la rive nord de la méditerranée qui doit demeurer un espace de paix.
Le président de TAJ, reconnu par le Groupe de la fidélité et de la stabilité comme chef de file des 31 partis qui le constitue a situé cette évolution non pas comme une arme de guerre contre d'autres partis, l'opposition, des personnalités, des candidats «c'est une force de paix, une force qui doit faire barrage à la division, à la fitna, aux menaces de terreur, au retour en arrière «à l'âge de la peur, aux années 90».
Du maquis à la magistrature suprême
L'orateur qui s'est exprimé après le chef du parti de l'unité nationale et celui du mouvement nature et développement a repris des éléments de leurs discours, non sans avoir salué la présence de Mohamed Chérif Abbés, le ministre des moudjahidin et membre du secrétariat du RND : «Nous sommes les soutiens d'Abdelaziz Bouteflika, le jeune moudjahid, le plus jeune ministre des affaires étrangères de l'Algérie, le président de l'AG de l'Onu qui a expulsé le régime de l'apartheid et fait entrer l'OLP en tant que membre de l'ONU, le négociateur des accords entre l'Irak et l'Iran, l'Ethiopie et l'Erythrée ?.
Ce candidat est le nôtre parce qu'il a apporté la paix et la réconciliation, le développement et le progrès. Que nos acquis sont plus solides et nos forces réelles sur tous les plans. Tous les partis, tous les candidats, toutes les personnalités, l'opposition et ceux qui boycottent doivent prendre conscience que l'élection présidentielle est un moment privilégié pour que l'Algérie soit plus forte, plus stable, plus démocratique, plus agissante au plan international».
«L'Algérie au-dessus de toute autre considération, pour empêcher l'ingérence dans nos affaires intérieures, pour faire échec aux aventuristes, tel est le niveau de conscience auquel doivent s'élever les partis, les candidats, l'opposition, le peuple dans son ensemble».
Un événement mémorable
Ce discours d'Amar Ghoul est une invitation «à l'unité, à la discussion, au débat pacifique, au rejet des provocations et des invectives, à être digne d'une démocratie civilisée».Pour autant, l'espace politique, c'est-à-dire les 31 partis qui soutiennent la candidature du président Bouteflika, ceux qui ont déjà exprimé ce soutien hors cet espace peuvent compter sur TAJ qui est devenu «un parti trempé dans l'acier de l'action, inoxydable».
Ce à quoi travaillent les partis du «Groupe de la fidélité et de la stabilité», c'est que l'élection présidentielle soit un événement mémorable pour la qualité des débats, des avis, des candidats et la participation des électeurs. «Nous allons recueillir un million de signatures pour le candidat du parti et du groupe de la «Fidélité» : 10 000 collecteurs seront sur le terrain et le jour du vote 55 000 militants seront dans les bureaux de vote sur tout le territoire national».