Elections départementales en France : La marée bleue n’a pas eu lieu

Publié par Par CEM le 23-03-2015, 17h10 | 41

Les premiers résultats du premier tour  des élections départementales tenues ce week end en France  donnent la droite en tête, suivie par le Front national puis, en troisième position le Parti socialiste.

Le rêve du parti de Marine Le Pen ne sera finalement pas exaucé, laissant la voie ouverte au revenant président de  l’UMP qui  voit s’ouvrir devant l’UMP une chance inespérée de faire balancer le paysage politique vers la droite.

Des chiffres de l’IFOP, repris par de nombreux titres de la presse française  donnent l’UMP, avec le Modem en première place avec près de 30%, suivie du Front national avec de 26% et en troisième position le Parti socialiste avec 21,4%.

A chaud, les commentateurs français auront déjà révélé que  la déroute tant attendue du Parti socialiste ne s’est pas produite et que celui-ci a finalement un peu mieux résisté à la ‘’dégringolade promise’’.

D’autre, le taux de participation a été également  au-dessus des  prévisions, le site www.la-croix.com avançant en effet que  «L’abstention au 1er tour des élections départementales devrait s’élever entre 48,5 % et 49,5 %, selon les différentes estimations des instituts de sondage».

L’autre enseignement à tirer de ce premier tour est que les divisions qui ont miné la gauche risquent de coûter cher au Parti socialiste qui sera ainsi privé de second tour dans des centaines de cantons.
Les réactions des principaux leaders politiques ont toutes eu comme point de mire le Front national. 

Pour Manuel Valls qui s’est réjoui de voir que le parti de Marine Le Pen ne soit pas parvenu à être la première force politique en France, l’heure est à la mobilisation, au front républicain pour faire barrage à l’extrême droite.

De son côté, le président de l’UMP Nicolas Sarkozy convaincu que sont réunies  «les conditions d’un basculement massif en faveur de la droite républicaine et du centre», il n’est pas question de s’allier ni avec l’extrême droite ni avec la gauche. Comprendra qui pourra.