Constantine - capitale de la culture arabe : La bonne gestion du budget de la manifestation est primordiale

Publié par DK News le 24-03-2015, 17h20 | 46

La bonne gestion du budget alloué à la manifestation «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe» est «primordiale», a indiqué mardi à Constantine la ministre de la Culture, Nadia Labidi. Invitée du forum du quotidien An-Nasr, la ministre a insisté sur le fait que le «respect» du budget alloué à la manifestation et la traçabilité des enveloppes financières attribuées étaient «impératifs».

Affirmant «comprendre les inquiétudes de certains» concernant le volet financier de l’événement, Mme Labidi a affirmé que «toute la transparence entoure la gestion de cette grande manifestation», avant de souligner que des leçons tirées de la gestion des événements «Alger, capitale 2007 de la  culture arabe» et «Tlemcen, capitale 2011 de la culture islamique» ont été retenues.

Elle a ajouté que son département, qui «accompagnera» et «protégera» ses cadres et les responsables chargés du volet financier, «dispose des mécanismes nécessaires à la bonne gestion et à la supervision des actions entreprises».

Des efforts «colossaux» ont été déployés par les autorités locales pour être au rendez-vous, a encore souligné la ministre, relevant que «l’année culturelle de Constantine sera aussi celle de l’inauguration d’édifices relevant non seulement de la culture mais aussi d’autres secteurs».

Pour Mme Labidi, le programme imposant attribué à la wilaya de Constantine en matière d’infrastructures, dans le cadre de cet événement culturel, sera aussi «une référence» lorsqu’il s’agira d’équiper d’autres wilayas à l’occasion d’autres événements.

A une question relative au «retard» observé dans la concrétisation des projets liés à la restauration du patrimoine matériel à Constantine, la ministre a indiqué que la restauration du patrimoine est un «acte délicat» qui diffère des autres projets et qui impose une «meilleure organisation».

Elle a évoqué, dans ce cadre, «l’adaptation du code des marchés de manière à assurer la continuité des chantiers de restauration et à répondre aux imprévus qui, souvent, freinent l’avancement de ce type de travaux».