L’amélioration des prestations et de l'encadrement médicaux pour développer la santé de proximité et le service public dans la wilaya d’Oran a été l’une des recommandations formulées mercredi, lors de la première session ordinaire de l'APW.
Dans son rapport, la commission de la santé, de l'hygiène et de l'environnement de cette assemblée locale a insisté sur l'amélioration qualitative de la performance sanitaire, le développement de la santé de proximité et sa dotation en moyens pour instaurer la culture sanitaire, ainsi que sur le renforcement de la coopération entre les établissements hospitaliers en matière de prise en charge des cas difficiles, l'hygiène en milieu hospitalier et la formation continue de tous les personnels, notamment ceux des services des urgences.
La concrétisation de ces objectifs constitue un pas important vers l’amélioration du secteur de la santé dans la wilaya pour être à la hauteur des aspirations du citoyen, a-t-on souligné dans le rapport.
Le déficit en matière de ressources humaines est posé au niveau de la quasi totalité des nouveaux établissements hospitaliers qui souffrent d'un manque de spécialistes devant les efforts déployés dans la réalisation d'infrastructures, nécessitant une prise en charge urgente, a-t-on ajouté.
Avec la réception de quatre hôpitaux publics en 2016, le besoin de recruter près de 3.750 cadres et agents s'impose, selon le même document qui a indiqué que l'Institut national du cancer nécessite 660 et l'hôpital des grands brûlés 700 personnels.
Par ailleurs, le wali d’Oran, Abdelghani Zaâlane a signalé les nombreux projets lancés en 2014 pour renforcer le secteur, à l’instar de ceux la deuxième tranche du projet de l’institut national anti cancer, du centre régional d’analyses médicales et de radiologie et d'une polyclinique au profit de la Sûreté nationale, outre la réalisation d’un pavillon des urgences médico-chirurgicales à l’établissement public hospitalier (EPH) d’El Mohgoun et d'un autre similaire au CHU d’Oran.
Il a rappelé la réception, l’an dernier, de trois établissements sanitaires à Gdyel, Arzew et dans la localité de Sidi El Bachir (Bir El Djir) contribuant à atténuer la pression sur les grands établissements hospitaliers qui accueillent un grand nombre de malades de la wilaya et d’autres.