Au cours de la semaine dernière, la section de recherche de la Gendarmerie nationale est parvenue à mettre la main sur un assassin, le nommé C.N, âgé de 42 ans, qui était en fuite après avoir commis un crime avec préméditation et guet apens sur la victime R.A, âgé de 33 ans de la wilaya de Blida, retrouvée abandonnée le crane fracassé à proximité de la ferme Marino, dans la commune d e Sétif.
Les faits remontent au 16 février de cette année, lorsque la brigade territoriale de la Gendarmerie national de Sétif a reçu un appel téléphonique l'informant de la présence d'un corps sans vie du coté de la ferme Marino, dans la commune de Sétif. La police judiciaire, accompagnée de la brigade scientifique de la Gendarmerie nationale de Sétif s'est rendue sur les lieux pour procéder à l'enquête et relever les indices.
L'autopsie réalisée par le médecin légiste a révélé que la victime avait succombé à des coups reçus sur la tète avec un objet contondant. Dans les poches de la victime, les enquêteurs ont trouvé une feuille de papier tachée de sang sur laquelle était inscrit le nom de deux individus qui pourraient être les assassins.
Les deux individus furent immédiatement arrêtés. Lors de leur interrogatoire, ils rejetèrent en bloc les accusations. Cependant, ils déclarent connaitre l'un de leurs proches qui leur voue une haine incommensurable qui aurait pu avoir une relation avec le crime et placé ce bout de papier dans la poche de la victime après avoir l'avoir assassinée pour les incriminer.
Après enquête et surveillance des lieux suspects qu'ils fréquentaient, cet individu fut arrêté le 22 mars au niveau d'un arrêt de bus à Sétif, en possession d'une grande quantité de boissons alcoolisées. Après son interrogatoire et face aux témoignages et preuves accablants , le mis en cause reconnaitra son crime avec préméditation et guet apens.
Le jour des faits, il a reconnu être en compagnie avec la victime où ils ont consommé des boissons alcoolisées lorsqu'il lui a porté des coups de pierre avant de placer la feuille de papier dans sa poche en inscrivant deux noms comme étant les meurtriers.
Après avoir quitté les lieux, il a contacté par téléphone la Gendarmerie nationale à partir d'un taxiphone pour signaler le meurtre. L'enquête a déterminé que l'assassin a agit par vengeance en mentionnant les noms de ses deux frères, qui étaient ami avec la victime, auxquels il voue une haine pour l'avoir abandonné devant la porte de la maison de l'enfance lorsqu'il était petit en vivant dans le vagabondage. Présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Sétif, le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt.