Clôture de la 13e édition du FSM à Tunis - 60 pays ont pris part à cette édition : La délégation algerienne forte de 1200 membres

Publié par DK News le 28-03-2015, 19h34 | 23

La 13e édition du forum social mondial (FSM) a pris fin samedi à Tunis au terme de travaux dédiés à différents thèmes relatifs à la situation des droits de l'Homme et aux questions de libération, notamment les causes sahraouie et palestinienne.

Des délégations de 60 pays, dont l'Algérie, ont pris part à cette édition intervenue six jours après l'attaque terroriste contre le musée du Bardo, dans la capitale tunisienne, qui a fait 22 morts.
L'inauguration officielle a été marquée par une marche dédiée, pour la circonstance, à la lutte contre le terrorisme. Elle a été placée sous le signe «Les peuples du monde contre le terrorisme». 

La procession a pris son départ depuis Place Bab Saâdoun en direction du Musée du Bardo.
Des milliers de Tunisiens et d'étrangers de différentes nationalités étaient au rendez-vous. Ils ont scandé des slogans contre le terrorisme et pour l'unité face à ce fléau.

Quatre jours durant, le campus universitaire Farhat Hachad a pris l'allure d'un village mondial. Ses facultés ont constitué des espaces d'échange et de débat sur des sujets liés aux droits de l'Homme et au soutien aux causes de libération. Les questions sahraouie et palestinienne étaient au menu de la plupart des ateliers organisés par des ONG activant dans le domaine des droits de l'Homme.

L'activité de la délégation algérienne composée d'environ 1 200 membres a été articulée autour de la justesse de ces deux causes. A noter qu'un nombre important de traducteurs dont la plupart de jeunes bénévoles tunisiens étaient présents pour traduire dans différents idiomes les interventions des participants dans un climat de démocratie.

L'évènement qui a suscité une large couverture médiatique a été un succès, selon les organisateurs. Organisé par la Tunisie la deuxième fois consécutive (24-28 mars), le FSM a été institué à Porto Alegre (Brésil) en 2001 avec l'objectif de «consacrer un espace» au dialogue démocratique entre les différentes organisations de la société civile internationale non gouvernementales et les mouvements de l'antilibéralisme et enfin de concrétiser les principes de la justice sociale. Le Forum aspire à devenir la «voix des peuples qui font face à l'hégémonie impérialiste et un espace pour façonner les alternatives».